Ian Stannard est l’un des capitaines de route de la formation Sky. Le Britannique, comme tous les coureurs spécialistes des courses d’un jour, ne rêve que d’une chose : inscrire son nom dans le palmarès de Paris-Roubaix. Et l’an passé, il n’est pas passé loin puisqu’il a accroché une belle troisième place.
Ian Stannard à la recherche d’une classique pour Sky
Cette année, Ian Stannard va tenter d’arriver plus frais au départ des Flandriennes. « En 2016, j’ai gaspillé beaucoup d’énergie sur Paris-Nice, pour aider mon coéquipier Geraint Thomas à remporter le classement général. Cette année, je dois être plus relâché et reposé avant d’entamer les classiques pour espérer faire mieux », indique-t-il à Cyclingnews. « C’est compliqué de passer d’un poste d’équipier à celui de leader, j’ai eu du mal à m’adapter. Avec le staff, je travaille mon côté égoïste. Je dois être le gars qui m’économise au lieu d’être celui qui bouffe du vent et de l’énergie. »
Son palmarès n’est pas vierge puisqu’il a déjà accroché deux Het Nieuwsblad. Mais il veut faire mieux et apporter une seconde classique à Sky après la victoire de Wout Poels l’an passé sur Liège-Bastogne-Liège : « L’approche entre grand tour et course d’un jour est diamétralement opposée. Tu ne peux pas gagner Paris-Roubaix ou une autre classique avec un cardio fréquencemètre. Tu dois sentir la course, ne pas toujours te fier à ce que ton compteur te montre. L’équipe croît beaucoup en moi et en Luke Rowe. Ça nous a pris du temps de connaître les classiques. Il faut savoir maîtriser les routes, les subtilités du tracé. Il n’y a que l’expérience qui paye sur des courses comme le Tour des Flandres ou Paris-Roubaix. »
Le poste de leader devrait revenir une nouvelle fois à Stannard car le Gallois Geraint Thomas semble se pencher sur les courses par étapes dans les prochains mois.