Ilan Van Wilder, malgré son jeune âge (24 ans), est devenu un pilier de l’équipe Soudal-Quick-Step. Il bénéficiera de nombreuses opportunités de leader en début de saison, notamment sur des courses par étapes. Le Belge, qui ne souhaite pas se comparer à Remco Evenepoel, se concentre sur son propre développement et est ouvert à de nouveaux défis, tout en étant satisfait de son environnement actuel.
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Cette semaine, Soudal-Quick-Step a dévoilé ses leaders pour la saison : Remco Evenepoel, Tim Merlier, Mikel Landa, Yves Lampaert, Mauri Vansevenant et Ilan Van Wilder. Parmi eux, Van Wilder et Vansevenant se distinguent par leur progression dans la hiérarchie. Pourtant, le Belge de 24 ans, Ilan Van Wilder, reste modeste. « Je n’aime pas parler de hiérarchie dans l’équipe » confie-t-il à WielerFlits.
L’an dernier, Van Wilder a eu l’occasion de briller en tant que leader lors de plusieurs courses. Malgré un abandon au Tour de Catalogne (6e étape), dû à la fatigue, il a terminé quatrième à l’UAE Tour et au Tour de Romandie, en WorldTour. « J’essaierai d’être bon à nouveau dans ce genre de courses cette saison. Peut-être même mieux que l’an dernier » espère-t-il.
Ses performances et le départ de certains coureurs ont propulsé Van Wilder parmi les six leaders de l’équipe. « Je ne suis pas fan de hiérarchie. Nous devons tous nous respecter. Remco est le grand leader, mais je fais de mon mieux pour jouer mon rôle » explique-t-il.
Une chance à saisir jusqu’à la mi-avril
Van Wilder aura l’opportunité de briller en leader lors de la première moitié de saison. « J’ai reçu un super programme. L’année dernière aussi, c’était bien. Je suis content de mon rôle. Si Remco est là, je l’épaulerai. Sinon, je saisirai ma chance. Qu’ils viennent ! »
Il débutera au Portugal avec la Figueira Champions Classic et le Tour de l’Algarve. Ensuite, il enchaînera avec Paris-Nice, le Tour du Pays Basque, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège. « Leader est un grand mot, mais j’aurai la liberté d’explorer mes limites. Paris-Nice et le Pays basque sont exigeants. Je suis curieux de voir où je vais finir. Et avec un peu de chance, je retrouverai Remco pour exploser la course sur La Redoute » plaisante-t-il.
Élargir l’horizon
Grâce à Evenepoel, Soudal-Quick-Step s’est transformée en une équipe polyvalente, capable de briller sur les courses par étapes. Van Wilder en profite. « Les classiques flamandes ne me correspondent pas encore. Mais qui sait ? Plus tard, avec plus d’expérience, je pourrais m’y essayer. Pour l’instant, je me concentre sur ce qui me convient. » Son contrat avec Soudal-Quick-Step expire fin 2025. « Je me sens bien ici, mais tout doit s’aligner pour que je reste. Pour l’instant, je me concentre sur cette saison. On verra ensuite » conclut-il, pragmatique.
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