Dans un interview accordée à IDL , Isaac del Toro, le jeune talent de l’UAE Team Emirates XRG, a réalisé une première saison professionnelle impressionnante en 2024, malgré une Vuelta moins aboutie que souhaité. Le Mexicain, qui vise le classement général du Giro 2025, continue de progresser et de s’adapter à l’exigence du WorldTour.
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Isaac del Toro, jeune grimpeur de l’équipe UAE Team Emirates, progresse rapidement. À 21 ans, il roule fort pour ses coéquipiers, mais pas encore au niveau de Pogacar. « Mes chiffres sont bien meilleurs qu’avant« , affirme-t-il à nos confrères de indeleiderstrui.nl. En 2024, il a signé plusieurs performances notables : 3ᵉ de la Down Under Classic, victoire d’étape et 3ᵉ du Tour Down Under, 4ᵉ du contre-la-montre en Algarve, 4ᵉ de Tirreno-Adriatico, 7ᵉ du Tour du Pays basque, victoire d’étape et victoire finale au Tour des Asturies, 13ᵉ du Tour de Suisse, et 6ᵉ au Championnat du monde espoirs. Sa première année en WorldTour est prometteuse, même si elle n’a pas attiré toute l’attention souhaitée.
Sa Vuelta, relativement discrète, a déçu certains observateurs. Pourtant, terminer 36ᵉ pour une première grande boucle reste un exploit. Une infection au coronavirus l’a freiné, mais del Toro a su montrer des signes d’offensive. Il reconnaît être un peu déçu : « Chaque coureur veut des résultats, mais c’est aussi la vie. En général, je suis content de 2024. En 2025, je vise mieux. »
Pour nourrir cette ambition, Del Toro participera au Giro d’Italia 2025, aux côtés d’Adam Yates et de Juan Ayuso. « L’équipe me laisse de l’espace pour m’exprimer. Si je peux viser le général, je veux être prêt. J’aiderai mes leaders, mais je suis ravi de courir librement. » Chez UAE, ils misent sur son potentiel. Ses performances en 2024 montrent qu’il peut gagner et progresser. « Mes chiffres se sont beaucoup améliorés. Je travaille dur et je profite du sport. »
Il refuse les comparaisons avec Pogacar. « Cela n’a pas de sens. Je me concentre sur mes progrès, surtout en nutrition. L’équipe m’aide à être le meilleur sur le vélo. » Au Mexique, Del Toro est déjà une star. « Je ne ressens aucune pression, juste beaucoup d’amour. »
Sa transition vers l’Europe n’a pas été facile, mais elle l’a fait grandir. Vivant à Saint-Marin, il a appris à s’adapter et à s’épanouir loin de sa famille. « C’est différent, mais enrichissant. » Inspiré par ses idoles comme Chris Froome et Nairo Quintana, il est fier de représenter le Mexique au plus haut niveau. « Les Mexicains sont fous de moi, j’espère leur offrir des résultats. »
Del Toro s’entraîne intensément, parfois loin de ses amis. « Je dois souvent rouler seul, mais c’est mon travail. Avec eux, je fais des balades, pas des entraînements. » Sa détermination porte ses fruits. « Je veux progresser sur tous les plans : puissance, endurance… Chaque jour, je m’améliore un peu plus. » 2025 pourrait bien être l’année où Isaac Del Toro dévoile tout son potentiel.
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