Julian Alaphilippe a quitté Soudal Quick-Step pour rejoindre Tudor Pro Cycling Team. Selon le quotidien suisse Le Temps, le double champion du monde français a signé un contrat de trois ans avec l’équipe suisse, moyennant un salaire annuel de 2 millions d’euros. Ce changement marque un nouveau départ pour le coureur français, qui quitte l’équipe où il a connu ses plus grands succès.
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Julian Alaphilippe, star du cyclisme français, a quitté l’équipe Soudal Quick-Step après plus de dix ans. Le double champion du monde (2020, 2021) rejoint Tudor Pro Cycling, une formation suisse de deuxième division (ProTeam), avec un contrat de trois ans. Selon Le Temps, il percevra un salaire annuel de 2 millions d’euros, proche des 2,3 millions gagnés chez Quick-Step.
Un nouveau défi pour relancer sa carrière
Alaphilippe espère se relancer après plusieurs saisons difficiles, marquées par des blessures et des résultats en demi-teinte. Chez Tudor, il visera à briller sur les Classiques, où il a déjà excellé.
Une rémunération compétitive, mais loin des leaders
Avec 2 millions d’euros annuels, Alaphilippe reste bien rémunéré, mais loin des stars mondiales. Tadej Pogacar (6 millions d’euros) et Jonas Vingegaard (4,5 millions) dominent ce classement, symbolisant la suprématie des vainqueurs de Grands Tours.
Les défis de Tudor Pro Cycling
Évoluant en ProTeam, Tudor n’est pas automatiquement qualifiée pour les Grands Tours. Une invitation sera nécessaire pour que l’équipe participe au Tour de France, réduisant les chances d’Alaphilippe de s’illustrer sur la plus grande scène mondiale. Malgré cela, l’équipe mise sur sa notoriété et son expérience pour se faire une place.
Une nouvelle page à écrire
Chez Quick-Step, Alaphilippe a connu ses plus grands triomphes : deux titres mondiaux, des victoires sur la Flèche Wallonne et Milan-SanRemo. Avec Tudor, il s’engage dans un projet en développement, privilégiant une ambiance familiale et des ambitions de progression.
Des attentes élevées
Le transfert d’Alaphilippe fait parler dans le milieu. Pour Tudor, c’est une chance de gagner en visibilité et d’attirer des sponsors. Pour Alaphilippe, c’est une opportunité de montrer qu’il peut encore rivaliser avec les meilleurs, malgré les épreuves récentes.
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Ce qui change beaucoup ces dernières années dans le cyclisme, ce serait surtout la manière dont sont vus ou présentés les cyclistes, du moins certains leaders, de même que le sport professionnel qu’ils pratiquent, comme pour d’autres sports tout aussi populaires, comme le football. Les salaires sont étalés, des sommes extraordinaires, et cela transforme la représentation que l’on a du sport. Un monde totalement nouveau s’est installé ou s’installe, perverti par l’argent, notamment pour les plus jeunes. Selon le tempérament, l’âge ou le milieu de chacun, parmi les pures questions sportives certains sentiments prennent place, l’admiration béate, le dégoût, l’indifférence, etc…