Julian Alaphilippe doit voir la vie en rose bien au-delà de la Colombia Oro y Paz. Le puncheur français fait une rentrée très remarquée sur cette épreuve en endossant le maillot de leader de la course, laissant derrière lui sur ligne d’arrivée de la 4e étape, Sergio-Luis Henao, Nairo Quintana et Rigorberto Uran, rien que cela. Mettre la pression sur le coureur très prometteur de la Quick-Step Floors n’est pas ce qu’il y a de plus judicieux pour obtenir ce que notre impatience voudrait déjà de lui. Mais sans qu’il nous fasse la promesse d’en claquer de très belles cette année, il doit au moins écrire cette saison le début d’un roman où l’intrigue sera vite dévoilée. Et cela sans qu’il ait recours à un pseudonyme comme l’a fait Romain Gary sous les traits énigmatiques d’Émile Ajar, Shatan Bogat ou Fosco Sinibaldi. Ce serait un affront à son immense talent de se cacher derrière un autre visage de coureur à succès. Bientôt en librairie.
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Julian Alaphilippe nous a fait tourner en bourrique à Bergen
Le 24 septembre 2017 nos nerfs ont failli lâcher. Julian Alaphalippe avait disparu en solitaire de nos écrans de télévision à cinq kilomètres de l’arrivée du Mondial à Bergen. Était-ce pour mieux réapparaître en vainqueur ? C’est ce que tout le monde a cru. Malheureusement un problème technique nous a privés d’un spectacle palpitant porteur d’espoir de voir un français à nouveau champion du monde sur route. Un plan fixe à un kilomètre de l’arrivée relayé par un retour à la normale de l’image ont signé la fin de cette haletante partie de cache-cache dont la fin presque sans surprise fut écrite par un triple champion du monde qui a l’habitude de signer des best-sellers depuis sa plume en forme de vélo. Quelques minutes plus tard, Julian Alaphilippe était tout sourire sur les antennes de France Télévisions tandis que nous étions presque au bord des larmes. Sa capacité à vite oublier la défaite ne doit en aucun de nous abîmer le moral comme il l’a fait ce jour-là. Julian, déglingue-nous le cœur sur les Classiques ardennaises, mais cette fois-ci en vainqueur. On te remettra le prix Goncourt de la meilleure nouvelle écrite depuis le sacre de Laurent Jalabert à la Flèche Wallonne 1997.
https://twitter.com/quickstepteam/status/962051845710475265
Vidéo – Julian Alaphilippe continue d’écrire son livre en Colombie…
Les coureurs comme Julian Alaphilippe sont rares . C’est un feu d’artifice à lui tout seul . Coureur explosif , puncheur, il pétille , et s’épanouit dans cette équipe Belge . Il progresse partout . Il peut gagner sur tous les terrains . Un coureur complet , qui nous transmet sa joie de courir et de vivre sa passion à fond . Il est le porte drapeau de ces jeunes coureurs français talentueux , il montre la voie dans la bonne humeur et sa marche ….