La suite du Giro 2020 menacée par la Covid-19 ?

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Le Giro 2020 est toujours sous la menace de la Covid-19...
Le Giro 2020 est toujours sous la menace de la Covid-19... Photo : Giro d'Italia

La première journée de repos sur le Giro 2020 a permis de réaliser quelques 571 tests PCR pour détecter les coureurs et personnels porteurs de la Covid-19. Au terme de ces 24 heures de tests, 8 cas dont 2 parmi les coureurs ont été détectés. Le Tour d’Italie est plus que menacé pour arriver à son terme, le 25 octobre à Milan.

Le directeur du Giro est inquiet pour la suite

« Nous avons effectué 1 500 tests depuis le début à Palerme, ce qui signifie que nous sommes allés au-delà du protocole. Lorsque nous soupçonnons quelque chose, nous demandons aux équipes de faire des tests, a expliqué Mauro Vegni, le directeur du Tour d’Italie, auprès de la RAI. Nous voulons absolument que le Giro d’Italia arrive à Milan. Nous savions que tenir le Giro en octobre était problématique, nous faisons tout notre possible pour nous rendre à Milan avec tous les doutes et les défis. »

Mitchelton-Scott et Jumbo-Visma quittent le Giro 2020

Avec 5 cas positifs à la Covid-19 dont Simon Yates, le leader, la formation australienne Mitchelton-Scott a pris la décision de se retirer du Giro 2020 au départ de la 10e étape remportée par Peter Sagan. Steven Kruijswijk a également été contraint de quitter la course suite à un test positif au coronavirus. Dans la foulée, la formation Jumbo-Visma a annoncé son retrait du Tour d’Italie. Michael Matthews (Sunweb), lui aussi touché, a quitté l’épreuve tandis que sa formation qui pointe à la deuxième place du général provisoire avec Wilco Kelderman n’a pas décidé de se retirer.

Le doute gagne également le peloton

« C’est un Grand Tour, et personne ne veut en gagner un sans avoir roulé pendant trois semaines. Tout est possible et nous continuerons d’essayer de défendre », le maillot a déclaré le maillot rose, Joao Almeida (Deceuninck – Quick Step), en conférence de presse. Le déroulement de la 10e étape, courue tambours battants, pourrait avoir un lien avec les annonces des cas positifs à la Covid-19. C’est en tout cas l’avis de Brandon McNulty comme le rapporte Cyclingnews. « Maintenant, il est possible que chaque jour soit le dernier jour, donc c’est juste tous les jours à fond. Il était évident que tout le monde le sentait. C’est certainement une possibilité, ce qui est malheureux. Mais la sécurité est la chose la plus importante pour les coureurs et pour toute l’Italie. Nous verrons. »

« Nous espérons que nous pourrons continuer aussi loin que possible, a déclaré Gianni Savio, manager général de l’équipe Androni, auprès de Cyclingnews. Mais le gros problème est que nous combattons un ennemi invisible et cela rend presque impossible à faire. » Mauro Vegni, le directeur du Giro 2020, a lui aussi réitéré ses craintes. « Les tests montrent la situation aujourd’hui. Cela ne garantit pas que le virus n’explosera pas, a-t-il déclaré. Les équipes qui ont eu des problèmes, Sunweb, Ineos et AG2R, ont été testées à nouveau et seront testées encore jeudi pour s’assurer qu’une personne au sein de l’équipe ne les infecte pas. Nous ne pouvons pas faire grand chose de plus. »

Vidéo de Cyclisme
Les temps forts de la 10e étape du Giro 2020 remportée par Peter Sagan

1 COMMENTAIRE

  1. Ce mercredi, la course arrive à Rimini, cette ville en bord d’Adriatique, station balnéaire rendue malheureusement célèbre en tant que lieu de la mort tragique du si populaire Marco Pantani. L’étape va passer un bon bout de temps dans la province d’Ancone, cette autre province des Marches où vivait un autre champion emblématique, Michele Scarponi, percuté par une camionnette et décédé à vélo en mars 2017 au lendemain de l’arrivée du tour des Alpes… Scarponi, ce coureur au physique assez quelconque mais toujours inspiré par ce désir d’apartenir au gotha du cyclisme, à ce petit groupe de coursiers d’exception dont il était trés proche, A.Valverde, L.L. Sanchez ou bien Peter Sagan…
    Rimini, c’est aussi le monumental temple de Sigismond Malatesta, la seule oeuvre architecturale qu’il suffirait de visiter et de comprendre pour embrasser l’histoire naissante de l’humanisme et de l’architecture née à la Rennaissance… Une oeuvre inachevée, comme la façade dont la construction s’arréte au premier niveau…
    « Aujourd’hui étant le souvenir d’hier et demain celui du rêve d’aujourd’hui »… comme le dirait cette formule bien particulère de K. Gibrant… Si le giro doit s’arréter, qu’il s’arrète donc ici, devant la façade de ce temple, en bord d’Adriatique, dans le souvenir des rêves nés de l’humanisme ou dans la mémoire de ces deux champions si populaires et tragiquement disparus …

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