Suite au reportage diffusé sur Stade 2 dimanche dernier, les langues se délient à propos du dopage mécanique. Cette triche a pris un virage déterminant en début d’année lorsqu’une assistance électrique a été découverte dans le vélo d’une cycliste sur les championnats du monde de cyclocross. Auparavant, de nombreux doutes avaient été émis auprès des certains coureurs et notamment Fabian Cancellara lors de ses démarrages en 2010 sur le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Le MPCC (Mouvement Pour un Cyclisme Crédible) appelle l’Union Cycliste Internationale (UCI) à mener rapidement une enquête.
« Le MPCC appelle l’UCI à ouvrir immédiatement une enquête interne, suite au reportage diffusé et à prendre des mesures supplémentaires visant à renforcer la lutte contre la fraude technologique », peut-on lire dans le communiqué. Pour le MPCC, il faut rapidement mettre en place l’utilisation de la caméra thermique à différents endroits de la course pour contrôler les vélos. Le MPCC demande aussi que « tous les vélos des coureurs soumis au contrôle antidopage soient systématiquement vérifiés et que les sanctions relatives aux équipes et aux coureurs soient revues à la hausse pour ce qui concerne des faits de fraude technologique ».
« La crédibilité du cyclisme passe par des mesures fortes et radicales à l’encontre des tricheurs et également à l’égard de leur entourage, ce type de tricherie ne pouvant s’entendre comme de la seule intervention du coureur impliqué », car, effectivement, dans les structures professionnelles, nombreux sont les mécaniciens qui manipulent les vélos, les démontent, les règlent, les nettoient etc. Ils sont donc au courant des possibles tricheries des coureurs au sein de leur équipe.
Le reportage de Stade 2
http://www.dailymotion.com/video/x4543y2_video-un-moteur-dans-le-velo_sport