Ce week-end, il n’y aura pas uniquement le Tour des Flandres. En Espagne, le samedi 3 avril, des coureurs vont s’affronter à l’occasion du Grand Prix Miguel Indurain, qui n’avait pas pu se disputer en raison de la crise sanitaire. Ce sera la 22e édition de cette course d’un jour espagnole portant le nom de l’un plus grands champions cyclistes du pays. Plus de 203 kilomètres seront à effectuer autour d’Estella. C’est le Français Jonathan Hivert, qui s’était imposé en 2019, mais le tenant du titre ne sera présent.
Plutôt un puncheur ou grimpeur pour s’adjuger le Grand Prix Miguel Indurain 2021 ?
Sur un parcours vallonné et usant, il faudra se montrer suffisamment à l’aise dans les différentes ascensions pour prétendre à la victoire. Sur l’ensemble des 203 kilomètres, les coureurs auront que très peu de répit. Déjà, dès la première partie de l’épreuve sur une soixantaine de kilomètres, plusieurs montées vont s’enchaîner. Après un léger moment de transition, au moment d’atteindre la mi-course, ça repartira de plus belle.
En approchant des 100 derniers kilomètres, la course va reprendre de la hauteur. Les différentes ascensions ne feront que 1 ou 2 kilomètres environ en excédant pas les 6% de moyenne. Pas insurmontables, c’est la succession qui devrait occasionner des dégâts. A moins de 50 kilomètres de l’arrivée, l’Alto de Lezaun (3,9 km à 5,5%) sera primordial à bien négocier pour les prétendants au succès et à un très bon classement final.
En basculant dans la dernière partie de course, les plus costauds auront un terrain favorable pour se détacher. L’Alto de Eraul (3,8 km à 5,5%) suivi de l’Alto de Muru (1,6 km à 4,6%) et surtout l’Alto de Ibarra un véritable mur (0,6 km à 10%) précéderont l’arrivée sans qu’il n’y ait plus un mètre de plat.
Les principaux favoris
*** Bauke Mollema, Alejandro Valverde, Ion Izagirre
** Brandon McNulty, Guillaume Martin, Pello Bilbao, Alexey Lutsenko
* Elie Gesbert, Ben Hermans, Krists Neilands, Eddie Dunbar, Jesus Herrada, Gino Mäder, Pierre Latour, Luis Leon Sanchez
C’est une trés belle course de part le profil bien vallonné ou bien l’espace et les paysages caractéristiques de cette région de Navarre; et puis le grand Miguel se trouve toujours à l’arrivée… La course part, passe et repasse par Estella-Lizarra, au nord, un endroit où l’on parle aussi bien le basque que l’espagnol… Lizarra la basque et Estella, comme Estrella, étoile en espagnol…
Mollema mérite bien ses trois estrellas : avec ses différentes victoires depuis le début de saison, le batave ferait presque figure de favori numéro un; le mur d’arrivée donne une arrivée parfois indécise et spectaculaire, car un homme seul peut aussi bien sortir d’un groupe qu’y arriver plus ou moins en bout de course pour soit sombrer , soit trouver quelques réserves et conclure….
La liste des engagés est bien garnie, avec pas mal d’équipes de bon niveau… En parcourant la liste, nous y trouvons D.Ulissi, sans doute en reprise ici, ou bien des coureurs et acteurs plus anonymes, quelque peu de second plan, comme Plamandon ou Piccoli, chez Israel Start Up. Ce sont des canadiens; Piccoli est plus âgé, on entend parfois parler de lui, il figure parfois de manière honorable dans certains classements.