Marc Madiot : « Le plus perturbant, c’est l’incertitude »

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Marc Madiot Groupama-FDJ
Marc Madiot est inquiet pour la suite de la saison. Photo : Groupama-FDJ

Quand la saison va reprendre ? C’est une question pour le moment sans réponse. Marc Madiot, le manager général de la Groupama-FDJ, a évoqué ses inquiétudes dans un long entretien sur le site de son équipe. Alors que la France, l’Espagne et l’Italie sont en confinement, les autres pays d’Europe se préparent eux aussi à contrer le coronavirus.

Madiot : « Le souci, cette interruption indéterminée »

« On est tous dans la même situation. Le plus perturbant, au final, c’est l’incertitude. Quand on sait qu’on est à l’arrêt deux ou trois semaines, c’est relativement simple à gérer. Le souci ici, c’est que la durée de cette interruption est aujourd’hui indéterminée. Si on veut être optimiste, on se dit que tout peut redémarrer dans trois semaines, mais la réalité du terrain nous laisse penser, notamment par rapport à ce qu’on a observé en Chine, que ça prendra bien plus de temps. La saison reprendra forcément à un moment. Mais quand ? Comment ? C’est impossible à savoir à l’heure qu’il est », a réagi Marc Madiot, manager de la Groupama-FDJ.

Un début de saison tronqué pour Groupama-FDJ

Cette saison 2020, le choix de la formation Groupama-FDJ avait été de peu courir en janvier-février, afin de mettre l’accent sur les mois de mars et avril. Malheureusement, rien ne s’est passé comme prévu. « C’est difficile, surtout pour nous qui avions délibérément établi un début de saison assez light pour certains de nos coureurs. C’était un choix sportif au départ, et au moment où nous pensions arriver hyper compétitifs, nous nous retrouvons finalement à l’arrêt. À part certains qui comptent 8-10 jours de courses, les autres en ont 3-4, voire même zéro pour William Bonnet », a expliqué le double vainqueur de Paris-Roubaix et d’ajouter : « On reprendra quand la société se remettra elle-même à tourner normalement. Et le Tour n’est pas épargné. Bien malin qui peut dire aujourd’hui ce qu’il en adviendra… Pour l’heure, je veux rester pratico-pratique. Faisons les choses dans l’ordre, mettons nous en mode stand-by et faisons ce qu’on nous demande pendant au moins les quinze prochains jours ».

1 COMMENTAIRE

  1. Si vous ne raisonnez qu’avec des certitudes, il est normal d’être perturbé lorsqu’une incrertitude se présente à vous… « Faisons ce qu’on nous demande pendant au moins les quinze prochains jours »… Ah bon ! Parce que cette « grippe saisonnière », version Madiot, pourrait être presque oubliée dans quinze jours ?… Sans aller jusqu’à espérer pouvoir convaincre cet éminent personnage, Il faudrait lui dire que celle -là, dramatique car internationnale, ce serait peut-être malheureusement mieux de la prévoir sur quinze semaines, voire quinze mois !.. Ne pas trop penser à l’organisation des courses cette année, au risque de très mauvaises rechutes… L’homme a maintenant largement passé la soixantaine… Bonne santé à lui et qu’il pense plutôt à bien se mettre en quarantaine, lui et ses coureurs…

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