Mark Cavendish: « Je peux espérer quelque chose »

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Mark Cavendish. Photo: Jens Hermdorff/Dimension Data
Mark Cavendish. Photo: Jens Hermdorff/Dimension Data

Mark Cavendish donnera ses premiers coups de pédale sur les pavés de Paris-Roubaix dimanche, enfin pas tout à fait ses premiers puisqu’il avait déjà participé à « l’Enfer du Nord » en 2011, sans grandes convictions. Mais cette année, c’est de sa propre initiative qu’il a décidé de prendre part à la classique du Nord, qui est une étape importante dans sa préparation. Il sait cependant qu’il a peu de chances de figurer dans le top 10 ce dimanche, Edvald Boasson Hagen étant le leader chez Dimension Data.

Le Britannique a remporté plus de 130 courses au cours de sa carrière, et pourtant il n’est pas le leader désigné au sein du Team Dimension Data dimanche. Le rôle reviendra au puissant norvégien , Edvald Boasson Hagen. Cavendish, disons-le est là pour préparer ses futures saisons. En effet, le « Man of The Man » compte tester sa récupération sur une classique de plus de 200 kilomètres, afin de savoir si les classiques pavés peuvent lui sourire dans le futur et d’envisager d’en faire un objectif à partir pourquoi pas de la saison 2017. Il Bénéficiera donc d’une liberté qui lui est peu commune, lui le sprinteur habituellement chargé de rester dans les roues. C’est l’une des raison pour lesquelles il a choisit de signer chez Dimension Data.

Lors de la reconnaissance faite avec ses coéquipiers jeudi, Cavendish a décidé de faire un tour du côté du vélodrome de Roubaix : « C’est la première fois que je vois le vélodrome en vrai. C’est agréable de s’entraîner ici, a-t-il confié à Cyclingnews. J’ai participé à Paris-Roubaix une fois déjà, malheureusement je n’ai pas terminé donc je n’ai pas eu l’occasion d’arriver sur le vélodrome. Je suis vraiment excité d’y revenir cette année. Nous avons une équipe très forte cette année et Edvald peut vraiment jouer sa chance, nous avons un groupe expérimenté pour l’aider ». Cette reconnaissance a permis à Cavendish de mesurer ses capacités à rouler sur les pavés. Le Britannique avait d’ailleurs l’air satisfait à ce sujet : « Je suis à l’aise. Bien sûr je ne suis pas Cancellara, mais je peux me débrouiller sur les pavés. Il y’avait du vent en plus ce qui ne m’a pas facilité la tâche, mais bon je suppose que le vent est le même pour tout le monde ». 

Rolf Aldag, le directeur sportif de l’équipe Sud-Africaine aime rappeler que Cavendish possède des qualités innées pour courir et s’imposer rapidement sur les classiques pavés : « Il est bon techniquement sur un vélo et sait très bien se positionner, ce qui aide sur les classiques. Est-ce qu’il peut gagner? Surement pas cette année mais qui sait, il peut bénéficier des circonstances de courses. Il va beaucoup apprendre cette année ». 

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