Après plus de trois ans sans victoire, Mark Cavendish (Deceuninck – Quick Step) s’est à nouveau imposé lors de la deuxième étape du Tour de Turquie. Certes, ce n’est pas sur la course la plus relevée mais qu’importe, le Britannique a surtout démontré qu’il restait un coureur même si ses meilleures années sont derrière lui.
Mark Cavendish regagne un sprint massif
Mark Cavendish n’est pas fini. Il l’a prouvé de la plus belle des manières en remportant au sprint la deuxième étape du Tour de Turquie. Un temps derrière son plus grand rival Jasper Philipsen (Alpecin-Fenix), il a dépassé le Belge juste avant de franchir la ligne d’arrivée. Et signé un succès retentissant, son 147e en carrière. Le précédent remontait à la troisième étape du Tour de Dubaï en 2018, c’est dire la période de disette. De quoi faire exulter le natif de l’île de Man. Ses propos rapportés par sa formation Deceuninck – Quick Step sont les suivants : «Après la première étape, je savais que j’avais la vitesse pour gagner et je savais aussi que, si je me trouvais dans la roue d’André Greipel, j’allais avoir ma chance. Jasper Philipsen a lancé assez tôt le sprint et a creusé un petit écart, mais j’avais encore assez de force pour revenir et je dois dire que j’étais presque surpris de la vitesse avec laquelle je suis revenu dans les derniers mètres.» Avant d’ajouter : «C’est sympa de voir que les plus vieux sont toujours dans le coup.»
Cette victoire de Mark Cavendish est en fait la concrétisation de son retour remarqué à un bon niveau depuis le début de saison. Depuis qu’il vient de réintégrer la formation Deceuninck – Quick Step, le Britannique vit en quelque sorte une seconde jeunesse à 37 ans. Il était resté sur une deuxième place au Grand Prix Jean-Pierre Monseré, comme sur une étape de la Semaine Coppi e Bartali, et une troisième place au GP de l’Escaut. Mais là, évidemment, c’est mieux. «C’est incroyable, vraiment agréable. Je ne me lasserai jamais de cette sensation. Je savais que j’avais les moyens de gagner. Certaines personnes croyaient que je n’arriverais plus à gagner, mais lui y a cru (Patrick Lefevere, patron de Deceuninck) et je lui en suis très reconnaissant.»