Le coureur Suisse s’est exprimé sur son nouveau rôle lors du stage d’avant saison d’Ag2r-La Mondiale, dans la station de Vaujany. Est-il frustré de retourner à un rôle de coéquipier ? Certainement pas.
Courir sans pression
Être leader, ce n’est pas donné à tout le monde. Pour Mathias Frank, c’était porter sur soi énormément de pression : « Grâce à IAM, j’ai eu la chance de pouvoir prouver ce dont j’étais capable. Mais il s’avère qu’il est parfois dur d’être performant sous la pression. Pour moi, c’est difficile de prévoir ma forme. Certains coureurs parviennent à la gérer dans le temps, mais pour moi, c’est plus du feeling. Du coup, c’est compliqué d’être un leader, quand tu dois obligatoirement être au top certains jours clés. »
Du coup, c’est un nouveau rôle qui l’attend dans la structure dirigée par Vincent Lavenue : une fonction de lieutenant de Romain Bardet en montagne, avec la possibilité de jouer sa carte sur certaines courses : « Pour moi, ce transfert, c’est revenir un pas en arrière. Mais c’était le rôle que je désirais.(…) j’ai encore la forme, je veux savoir ce dont je suis capable en courant sans pression ».
Bardet, vainqueur du tour ?
Être équipier d’un leader, Mathias Franck connait. Il a occupé cette fonction à la BMC auprès de Tejay Van Garderen de 2009 à 2013. Pour lui, Bardet est plus moderne : « il est moins conservateur, il tente plus de choses. Il est impressionnant. C’est l’un des coureurs les plus talentueux que j’ai pu côtoyer ces dernières années »
Et de rêver plus haut : « Avec Romain, nous avons, un cycliste qui nous a prouvé qu’il est capable de remporter le Tour de France. Ce serait un rêve de contribuer à cet incroyable exploit. En venant ici (ndlr : chez AG2R) , il y a une chance que je vive cela. »
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C’est un choix assez paradoxal car il me semble qu’il n’a jamais été aussi fort que sur la dernière vuelta…Mais lui le premier sait reconnaître une certaine inconstance dans sa condition et ses performances…