Non partant mardi 22 juillet lors de la 16ème étape, Mathieu Van der Poel sort par la petite porte, d’un Tour de France 2025 qu’il aura largement marqué de son empreinte mais qui laissera un goût d’inachevé. Atteint d’une pneumonie dont les symptomes ont augmenté lors de la journée de repos (grosse fièvre, fatigue intense), l’ancien Champion du Monde a du se résoudre à quitter la Grande Boucle au début de la dernière semaine alors qu’il se battait pour le maillot vert et pouvait espérer ce mercredi à Valence ou samedi à Pontarlier, une nouvelle victoire d’étape.
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Il comptait pourtant se battre cette année, il l’a magnifiquement fait pendant deux semaines, il ne lui aura pas manqué grand chose pour arracher une 2ème ou 3ème victoire d’étape sur cette Grande Boucle 2025 mais c’est par l’infirmerie que le petit fils de Raymond Poulidor a quitté ce Tour, forcément très affecté :
« Cela fait très mal » concédait-il.
Enrhumé depuis quelques jours selon son staff médical, Mathieu Van der Poel a vu ses symptomes empirer ce lundi lors de la journée de repos et a du être transféré à l’hôpital de Narbonne suite à une grosse montée de fièvre. La plus sage décision a alors été prise, ne pas prendre le départ de l’étape suivante mais la déception des fans est à la hauteur de ce qu’il a pu montrer pendant 2 semaines, immense.
Pour tout cela et malgré cette fin ô combien frustrante, merci Monsieur Van der Poel.
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Maladies ou chutes émaillent le déroulement des courses par étapes. Cela prend une plus grande importance lorsque le coureur qui abandonne joue un rôle important dans le déroulement de l’épreuve, notamment pour la course elle-même. Cet abandon de Van der Poel possède certaines similitudes avec l’abandon du même coureur dans le Tour 2022, car chaque fois le néerlandais a fortement influé sur le déroulement de l’épreuve, en animant, attaquant à tout-va et durcissant presque outre-mesure la course pour tous les concurrents, y compris pour les coureurs qui jouent la course dans son esprit originel, celui d’une course d’endurance et d’usure pour un classement général qui dure trois semaines. A mon sens, dans toutes les épreuves par étapes, ce serait un peu plus juste d’attribuer le nombre de points remportés au prorata des jours de course effectués.