En conclusion de cette 65e édition du Tour d’Andalousie, Matteo Trentin (Mitchelton- Scott) est allé régler au sprint avec une certaine aisance le reste du peloton. Deuxième et troisième, Enrique Sanz (Euskadi Basque Country – Murias) et Carlos Barbero (Movistar Team) peuvent nourrir aucun regret. Arrivant à conserver son maillot de leader, Jakob Fuglsang (Astana Pro Team) a remporté le classement général.
Matteo Trentin en totale maîtrise
Une victoire obtenue de main de maître. Vainqueur de la cinquième et dernière étape du Tour d’Andalousie, Matteo Trentin n’a laissé aucune chance à ses adversaires. Et c’est le moins que l’on puisse dire tant l’Italien aura été impressionnant. Dans un sprint disputé en faux-plat montant, la puissance du porteur du maillot de champion d’Europe a fait des ravages. Rejetant la concurrence à plusieurs longueurs en seulement quelques mètres, il a pu prendre le temps de célébrer avant même de passer sur la ligne d’arrivée.
Pour Trentin, cette semaine passée dans le sud de l’Espagne a été une totale réussite. Le coureur de Mitchelton-Scott s’est imposé à deux reprises sur cette édition (premier succès sur la 2e étape). De quoi emmagasiner le plein de confiance pour les prochaines échéances. Jakob Fuglsang va être dans une dynamique similaire, mais en ayant atteint un but différent, celui du général. Régulier tout au long des cinq jours de course, le Danois a été récompensé avec cette première place acquise devant un coéquipier Ion Izagirre (Astana Pro Team) et Steven Kruijswijk (Team Jumbo – Visma).
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Trois Astana dans le quatuor de tête du général de ce tour d’Anjalousie, voilà qui pourrait susciter de la concurrence ou des déraillements au sein de l’équipe; on pourrait s’en chouter mais une telle dose parait peu probable, que ce soit venant de Bilbao ou d’un autre. Ce ne sont quand même pas des cadets ! Les coureurs de l’ami Tchelton ont également fait fureur ici : il faut dire qu’après l’avoir vu aux oranges à Valence, nous nous attendions à revoir le Trentin en Andalousie de même que ce Simon Yates, un parfait Scotter depuis son changement de cylindrée l’an passé.