Michael Matthews, après un passage de cinq années au sein de la structure australienne Orica, va retourner dans une équipe néerlandaise : la Team Sunweb. Celui qui avait percé avec la Rabobank en 2011 et 2012 (4ème du Down Under à seulement 21 ans) va retrouver une équipe où il aura un rôle plus important, avec plus de responsabilités. En tout cas, il ne sera pas tellement dépaysé. Matthews retrouvera dans l’effectif 2017 un certain Chris Hamilton, prodige australien. Dans le staff, il y retrouvera un autre compatriote : Luke Roberts, directeur sportif et ancien cycliste pro.
Rebondir au sein de l’équipe Sunweb
Après le départ de John Degenkolb, l’équipe Giant-Alpecin (qui deviendra Sunweb dès le 1er janvier) était à la recherche d’un coureur avec une belle pointe de vitesse, mais qui peut aussi se frotter aux meilleurs sur certaines classiques. Même si cette formation va beaucoup miser sur les grands tours avec Tom Dumoulin, le manager Iwan Spekenbrink est convaincu que Matthews peut jouer la gagner sur de nombreuses courses comme Milan-San Remo, l’Amstel Gold Race et d’autres courses World Tour. « Je vis en Europe toute l’année, mais je suis évidemment fier d’être Australien et ça ne changera jamais », explique-t-il lors d’une interview pour Cyclingnews. « Pour l’instant, je vis en Europe et c’est là que je construis ma vie. Orica est une équipe où je me sentais à l’aise et il aurait été facile pour moi de prolonger. Mais je suis toujours à la recherche de la victoire et la meilleure façon pour moi de continuer à être compétitif, c’était de rejoindre Sunweb. J’ai signé pour les trois prochaines années. Ils ont mis en place un plan sur le long terme pour moi. Ils veulent atteindre ce que j’espère atteindre. »
2016 a été marquée par la malchance pour Matthews
Michael Matthews avait bien débuté la saison en remportant deux étapes sur Paris-Nice et en ayant ramené sur la promenade des Anglais le maillot vert du classement par points. Quelques jours plus tard, il se présentait au départ de la Primavera avec la pancarte de favori. Mais une chute dans les derniers kilomètres l’a empêchée de jouer la gagne. Il revient au top de sa forme quelques semaines plus tard en accrochant une 5ème place sur l’Amstel Gold Race. Sur le Tour de France, il franchit la ligne le premier lors de l’étape de Revel en battant une échappée cinq étoiles, composée de Peter Sagan, Edvald Boasson Hagen ou encore Greg van Avermaet. « Remporter une victoire sur le Tour de France était un grand moment, c’était un objectif important à mes yeux depuis de nombreuses années. Mais la saison n’a pas été aussi bonne que je l’espérais. Surtout au regard de tous les sacrifices que ma femme et moi avons faits », ajoute le coureur originaire de Camberra. « J’attendais plus de moi. Mais j’espère que la chance sera de retour en 2017. »