Le charismatique chanteur du groupe Queen, Freddie Mercury, chantait « Bicycle Race ». Hymne en forme de déclaration d’amour moustachue à son objet fétiche (dans la chanson) qui apparemment lui procurait un plaisir intense de vivre sa vie sur deux roues. Cette jouissance de mouliner augmentait non dangereusement la fréquence cardiaque de la Reine dont le cœur s’emballait dès qu’il y avait la moindre artère pour s’adonner aux joies de la pédale. L’expression consacrée, prendre son vélo, voudrait dire alors que, monter dessus nous emmènerait là où le mental perdrait sa force émotionnelle pour laisser place à un bien être comme la vacuité (le rien, le sans forme incluant la simple joie d’être sans aucune pensée obstruant cette nature) que l’on remplirait d’une dépense physique pour n’en garder qu’une pleine satisfaction hors résultat. La somme du bon côté pour être en harmonie totale avec tout ce qui nous entoure.
Si on retire la forme primitive qui est la compétition, dans un monde de dominant/dominé, pour vous lecteurs de Todaycycling, qu’est-ce que cela vous procure quand vous partez sur les chemins à bicyclette ?
Je ne reprendrais pas la phrase culte de Louis Jouvet dans Knock : « Est-ce que ça vous gratouille ou est-ce que ça vous chatouille ? ». En espérant que ni l’un ni l’autre ne vous démange l’esprit et son opposé quand vous êtes à vélo, mais plutôt : «Est-ce que ça vous délivre ou est-ce que ça vous enivre ?
Ouvriers, cadres, paysans, curés, bonnes ou mauvaises sœurs, coureurs de jupons, jean passe et des moins meilleurs, à vous !
Bicycle bicycle bicycle
I want to ride my bicycle bicycle bicycle
I want to ride my bicycle
I want to ride my bike…..
A trop pédaler la Petite Reine en perdue les pédales…….!
Pour moi le bonheur c’est ma petite reine ma bécane mon biclou ma bicyclette mon vélocipéde je suis dans une joie intense lorsque je chevauche ma Petite Reine ce n’est pas un plaisir éphémère mais un plaisir intense un peu comme une jouissance.
L’amour de ma Petite Reine se nourrit aussi de tendresse……!
« Il faut s’endurcir sans jamais se départir de sa tendresse »(De Ernesto « che » Guevara).
Dire ce que le vélo « procure » ? Autant de cyclistes et autant de motivations…Car pour les assidus, très assidus, etc…il serait parfois important de chercher à les connaître un peu mieux, sans plus …Pour ceux qui se servent du vélo pour aller chercher du pain, ça procure aussi du pain, à condition de ne pas oublier la monnaie..Il y a aussi ceux qui partent chercher du pain sans savoir s’il y a une boulangerie…En dehors de ceux atteints d’Alzheimer pour lesquels il sera difficile de répondre, ces cas-là sont difficile à suivre…S’ils ne trouvent pas de pain, il peuvent éventuellement s’arréter boire un coup…
Un mélange de rêve d’enfance et de narcissisme d’adulte. Vacciné avec un rayon de vélo pour un rayon de plaisir entre soleil ,vent , pluie …heureux moments d’avoir accompli un acte ludique avec un bonheur d’enfance enfoui . Peut être une incessante recherche sur la conscience du moi