« Je ne vais quand même pas le mettre au départ d’une cyclosportive.» Voilà ce qu’a déclaré cette semaine Cédric Vasseur le manager de l’équipe Cofidis et qui résume son désarroi à propos de la confiance perdue envers Nacer Bouhanni. Une alliance qui semblait prometteuse se délite petit à petit entre les deux hommes, ensemble depuis la trêve hivernale, période ou l’ancien porteur du maillot jaune sur le Tour de France 1997 a pris ses fonctions et frotté ses objectifs quantitatifs contre les ambitions malheureusement non récompensées du sprinteur vosgien. A ce jour, rien ne se passe comme prévu dans le déroulement de leur plan mis à mal par une méforme de la boule de nerfs rouge qui ne compte que trois jours de course depuis sa reprise. Le temps passe, les rêves s’envolent et leurs esprits sont-ils déjà tournés vers un changement de cap qui se voudrait l’un sans l’autre ?
Une équipe étrangère pourrait-elle faire le bonheur de Nacer Bouhanni ?
Nacer Bouhanni qui remerciait il y a quelques mois l’équipe Cofidis de lui faire confiance en le resignant jusqu’en 2019, est dans une impasse que l’on peut qualifier d’échec retentissant pour un sprinteur de sa trempe. Qu’est-ce qui s’est passé pour que sa rage de vaincre soit aussi peu exploitée dans l’exercice de son métier de sprinteur ? Une méforme liée à un manque de motivation ? Un physique qui ne met plus à contribution toutes ses forces ? Un psychisme fatigué momentanément de se battre contre ses démons ? A l’heure actuelle, sa sélection pour le Tour de France est très loin d’être assurée a déclaré Cédric Vasseur. Cette information qui sonne comme une mise en garde peut-elle devenir une source de motivation pour redonner à Nacer Bouhanni l’envie d’avoir envie de se transcender pour renouer avec la gagne et obtenir une sélection pour la Grande Boucle ? Je ne le pense pas. Pour celui qui s’est construit un joli palmarès sous le maillot de l’équipe de la Française des jeux puis de l’équipe Cofidis, la solution sans crédit la mieux adaptée pour qu’il s’épanouisse pleinement dans sa vie de coureur cycliste ne serait pas celle où la liberté de recommencer ailleurs donne déjà des ailes dans le simple fait d’y penser ? Même s’il serait injuste de laisser précocement des coéquipiers dévoués corps et âme à leur leader qui ne tirent aucune satisfaction de leurs efforts déployés depuis quatre mois déjà. Mais pour Nacer Bouhanni cela s’appelle être étranger à la victoire, alors en passant les frontières peut-être que cette infortune deviendrait « la maison » retrouvée.
Des moments difficiles pour moi. Mais toujours une seule chose en tête.
LE TRAVAIL PAYE TOUJOURS… Je dois retrouver le chemin de la victoire. #training pic.twitter.com/9svO6IH1Qs— Nacer Bouhanni (@BouhanniNacer) April 6, 2018
Nacer Bouhanni est dans une situation très délicate . Son équipe doute de son coureur et lui même doit douter . Maintenant l’écarter de toute compétition est une erreur . Il se trouve dans une spirale négative . C est bizarre mais je pensais que Cédric Vasseur aurait pu le tirer un peu plus vers le haut . Il semble que cela soit compliqué . Problème relationnel , de forme , ect ….. Mystère . Il faut qu’il reprenne part à des épreuves rapidement . Le but reprendre confiance , retrouver des sensations , sans objectifs de résultats immédiats . Il faut retrouver l’envie , le plaisir , et la confiance reviendra ….
Aperçue dans l’Est , du coté d’Epinal, cette image assez insolite : Tasseur au volant dans la voiture, Vasseur sur la toiture, le manche à balai le coffre grand ouvert, les billet sortant de là, qui s’envolent et se dispersent dans la nature, avec Nasser à fond dans le pare-choc arrière, nez dans le guidon en train de tenter de rattraper le temps perdu… Car ce serait chalheureux qu’il en soit réduit à se camer et ne plus faire le four de Trance ! Mais au fond, de vétus comme ça, que peut donc faire Tasseur ?…