Mardi se déroulait la première étape du Tour du Poitou-Charentes. Celle-ci reliait Angoulême à Puilboreau sur une distance de 189 kilomètres et a été remportée par Nacer Bouhanni. Il devance au sprint Roy Jans et Danilo Napolitano, tous deux pensionnaires de la formation Wanty-Groupe Gobert. Par la même occasion, le Vosgien revêt la tunique de leader de l’épreuve.
Nacer Bouhanni empoche sa 50e victoire
C’est sous une chaleur accablante que Nacer Bouhanni a signé, mardi, son 50e succès professionnel. Interrogés par nos confrères de DirectVelo, celui-ci a déclaré : « C’est ma cinquantième victoire professionnelle. Après avoir passé deux semaines sans vélo et 30 jours sous antibiotiques à la suite du Championnat de France (Vesoul), je suis content de renouer avec la victoire. Cette 1ère étape était difficile, avec une grosse chaleur, même si ça a roulé au tempo toute la journée. Il faisait presque plus chaud qu’au Qatar (sourires) ».
Une victoire au goût de revanche pour Bouhanni
À la suite de son déclassement (injustifié ?), cette victoire était la bienvenue pour Nacer Bouhanni. « Je suis heureux de gagner ici, suite à mon déclassement à Hambourg – qui était selon moi et beaucoup d’autres personnes – injustifié. On a vu bien pire que ça dans les sprints. Dans ma tête, j’ai gagné là-bas. Beaucoup de coureurs, y compris étrangers, m’ont dit que je ne méritais pas ça, ce qui m’a fait plaisir. Du coup aujourd’hui (mardi), je voulais gagner mais je ne savais pas comment j’allais être, d’autant que je n’avais dormi que trois heures dimanche soir en Allemagne, suite à un contrôle antidopage et un avion très matinal. Je ne savais donc pas comment j’allais récupéré, mais cette victoire prouve que ma condition est en train d’augmenter. C’est de bon augure pour la suite », a confié le sprinteur de la formation Cofidis à DirectVelo.
Nacer Bouhanni, un mental d’acier
Malgré les coups durs, Nacer Bouhanni ne lâche rien et reste très motivé en vue des prochains grands rendez-vous de la saison. « Je veux gagner un maximum de courses dans les prochaines semaines. Je prends les choses les unes après les autres, et je ne pense pas encore au Championnat du Monde au Qatar. Je n’ai jamais rien lâché, j’ai déjà vécu de nombreux coups durs dans ma carrière. Depuis tout jeune, je me suis construit à travers l’adversité et les échecs. C’est dans mon tempérament de toujours revenir. Dans la vie, soit on s’effondre et on abandonne, soit on se relève comme un homme. Or, je pense plutôt faire partie de la deuxième catégorie », ponctue le Vosgien.
Dans la vie ils y a ceux qui s’habituent au bruit et ceux qui font taire les autres . Nacer Bouhanni est de la deuxième catégorie …