Paris-Roubaix 2018: Tout savoir de l’Enfer du Nord (257 km)

1
Paris-Roubaix 2018 parcours
Presque 55 km de pavés pour les engagés du Paris-Roubaix 2018.

Dimanche 8 avril se déroulera la 116e édition de Paris-Roubaix, qui est le troisième Monument de la saison cycliste 2018. Épreuve à part dans le calendrier et prisée par grand nombre de coureurs, c’est un rendez-vous phare comme chaque année. Les coureurs engagés devront affronter le parcours de l’Enfer du Nord 2018 long de 257 kilomètres et ses pavés tant redoutés. Seul un homme fort pourra espérer s’imposer au terme de cette épreuve légendaire et succéder à Greg Van Avermaet (BMC Racing Team) le dernier lauréat.

A lire : Tout savoir de l’Enfer du Nord, coureurs, équipes, pavés

Parcours et profil du Paris-Roubaix 2018

La gloire éternelle ! C’est ce qui attend le premier coureur à avoir franchi la ligne d’arrivée sur Paris-Roubaix. Mais comme chaque année, un seul coureur va pouvoir connaître cette joie à la fin du tour et demi parcouru au Vélodrome de Roubaix. La 116e édition qui propose un parcours de 257 kilomètres englobera près de 55 kilomètres de pavés sur vingt-neuf secteurs différents. Ce profil n’a aucun équivalent à un autre moment de l’année, c’est ce qui fait son côté mythique. Plus qu’une simple course cycliste, c’est un événement sportif de dimension planétaire. A cette occasion, les coureurs engagés méritent plus que tout leurs surnoms de forçat de route. Inscrire son nom au palmarès pour n’importe quel coureur est un accomplissement.

A lire : Les 29 secteurs pavés du parcours de Paris-Roubaix 2018

Paris-Roubaix, une course unique en son genre

Paris-Roubaix est une épreuve qui sort de l’ordinaire, c’est évident. Sa distance qui excède les 250 kilomètres, mais surtout son nombre important secteurs pavés à franchir en font un rendez-vous spécial. Comme il est de tradition, le début de parcours sera le plus simple avec une portion plate sur plus de 90 kilomètres avant d’entrer véritablement dans l’Enfer du Nord. A Troisvilles, les coureurs vont affronter les premiers pavés. A partir de là, la course d’usure et de sélection par l’arrière commencera. C’est un peu plus loin, à 95 kilomètres de la ligne d’arrivée que le Paris-Roubaix entrera dans une autre dimension avec le passage de la mythique Trouée d’Arenberg. Un passage qui va permettre d’en savoir énormément sur les forces de présence.

Après ce passage, il restera encore dix-huit secteurs pavés dont celui d’Orchies ou de Mons-en-Pévèle qui sont redoutables. A ce moment, il y aura encore 50 kilomètres mais les coureurs prétendants à la victoire ne seront plus nombreux. La différence pourra se faire encore avec Camphin-en-Pévèle et le Carrefour de l’Arbre, réputés pour être parmi les secteurs les plus difficiles du parcours. Il est arrivé à quelques reprises par le passé que le futur vainqueur soit en tête à l’issue de ce terrible enchaînement. Ensuite, il restera une quinzaine de kilomètres avec plus de grandes difficultés avant d’entrer sur le Vélodrome de Roubaix. Un lieu qui consacrera le vainqueur, soit en solitaire ou dans un sprint en petit comité.

1 COMMENTAIRE

  1. Ah oui alors !… Voici la grande procession annuelle, avec cette enchainement de secteurs où chacun prie pour le meilleur et contre le pire… Que vous aimiez ou non la Beauce, c’est le jour des pavés, et il y aura du mode en bord de route ! La masse du dimenche ! En semaine il y aurait forcément moins de monde… Aux vèpres, il y a personne, on pourrait citer le bonne du curé, mais à part ça…
    Avec notamment ce si fameux carrefour de l’Arbre, l’embranchement final si prisé par le public… La course y est bien sûr déjà un peuplier pour beaucoup, mais on n’y voit souvent les meilleurs s’y des chênaies là, dans cet endroit d’ordinaire assez désert. Certains y vont même au saule. Les chutes sont parfois très mauvaises… En tous cas, si vous aimélanchier, c’est ici …
    A part ça, il ne devrait pas y avoir de problèmes de trains, c’est déjà ça de gagné. Parce que si à l’hôpital tu temare avec un drain qui clignote au rouge, c’est que tu es mal !
    La petite chance française, ce serait Démare… Même si à Marseille Jean Claude pense à Gaudin… Mais à moins d’un gros gadin à l’arrière qui bouleverse la course, l’hypothèse de Jean Claude parait bien improbable… Démare n’a qu’à rester dans sa bulle sans se faire jeter… Attendre un sprint, le plus clair possible, « à la Vittel »…Sagan envoie tout le monde aux balustrades et A. Démare passe à la côte d’ azur et l’emporte… Du vol ?… Pas du tout ! La victoire est belle, mais il y a aussi la manière, et le reste, et c’est pas rien !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.