A l’occasion du Tour de La Provence, Arnaud Démare a repris le chemin de la compétition. Si la saison n’a pas démarré comme escompté pour le champion de France avec une victoire, il n’y a pas non plus de quoi s’inquiéter. Avec l’enchaînement des jours de course, le coureur de la Groupama-FDJ compte bien retrouver son rythme de croisière de l’an passé, qui l’avait permis de cumuler quatorze succès.
Arnaud Démare doit attendre pour débloquer le compteur en 2021
Pour un coureur de la trempe d’Arnaud Démare, sa reprise au Tour de La Provence aurait pu être meilleure. Cela dit, tout n’est pas à jeter pour le porteur du maillot de champion de France, qui va devoir surtout retrouver ses automatismes avec ses équipiers. Le dernier jour de course a été l’exemple parfait. « Malheureusement, on s’est perdus à de nombreuses reprises selon ses dires sur le site de la Groupama-FDJ. On aurait dû prendre les devants puis emmener dès l’entrée dans Salon-de-Provence. Le seul moment où on aurait pu rétablir la situation, c’est à 1,5 kilomètre avec Jacopo et Miles, mais je n’ai pas réussi à les suivre.»
A partir de là, lutter pour la victoire au sprint sur la quatrième du Tour de La Provence était devenu impossible. Il va falloir procéder encore à quelques réglages pour que la machine soit aussi bien huilé que c’était le cas en 2020. «Derrière c’était perdu, ça roulait vraiment très vite et on était trop mal embarqués pour pouvoir espérer quelque chose » a-t-il concédé.
Déjà tourné vers les classiques plus Paris-Nice
A n’en pas douter, l’un des leaders de la Groupama-FDJ avec une équipe dédiée va vouloir très vite retrouver le sommet de la hiérarchie. « Je suis forcément déçu. Même si j’étais bien le premier jour (2e), je sens qu’il faut que je reprenne du rythme et ça ne se fera qu’en courant. Pour une reprise, c’était en tout cas costaud, et j’ai maintenant deux semaines pour récupérer à la maison avant de reprendre sur Kuurne. Toujours avec le même cap : lever les bras. » Ses premiers grands objectifs arrivent aussi à grands pas avec Paris-Nice, qui précédera Milan-San Remo.
« On aurait dû prendre les devants, etc… »… Revoici Démare et ses histoires de train; le picard est surtout apparu quelque peu enveloppé et peu en rythme, loin de son aisance de l’an passé… Les wagons partaient dans tous les sens mais lui ne suivait pas, un peu comme en 2019, etc… ,ce serait plus simple de le dire comme ça… A. Démare n’a qu’à progresser et à daigner participer aux classiques, avec ou sans son train, afin de justifier son rang… Bonne suite de saison à A. Démare.