Pogacar à l’assaut de l’Enfer du Nord ! Le prodige slovène défie l’histoire et les pavés redoutables de Paris-Roubaix pour sa première participation. Un exploit est-il possible face à Van der Poel ? Découvrez les secrets de sa préparation et les défis qui l’attendent dans cette course légendaire.
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Le 13 avril, Tadej Pogacar s’attaque à Paris-Roubaix pour la première fois. Triple vainqueur du Tour de France et champion du monde en titre, le Slovène vise un des deux Monuments manquant à son palmarès. Mais peut-il briller sur l’Enfer du Nord, une course réputée pour ses pavés impitoyables ?
Un défi historique
Pogacar devient le premier tenant du Tour de France à s’aligner sur Paris-Roubaix depuis Greg LeMond en 1991. Remporter les deux la même année ? Seuls Bernard Hinault (1981) et Eddy Merckx (1973) l’ont fait.
Son gabarit léger (66 kg) contraste avec celui des vainqueurs récents (77 kg en moyenne). Pourtant, sa technique et son agilité, saluées par des experts et observateurs, pourraient compenser cet écart.
Ses atouts pour Paris-Roubaix
Expérience sur les pavés : victoire au Tour des Flandres 2023, 7e sur l’étape pavée du Tour de France 2022.
Maîtrise du terrain : passé en cyclo-cross, une discipline où il excelle.
Équipe solide : avec Nils Politt (2e en 2019) et Florian Vermeersch (2e en 2021), UAE lui offre un soutien de poids.
Mentalité de champion : 14 podiums en 15 Monuments depuis 2020 (hors chute à Liège 2023). Sa récente défaite face à Van der Poel à Milan-San Remo pourrait le galvaniser.
Les obstacles à surmonter
Le duel avec Van der Poel : double vainqueur en titre, le Néerlandais est le grand favori. Leur confrontation au Tour des Flandres (6 avril) donnera des indices sur leur forme.
Le risque de chute : Pogacar a déjà connu des chutes majeures, comme aux Strade Bianche 2025 ou à Liège 2023, qui lui avait valu une fracture du poignet.
Les pavés redoutables : contrairement aux 11 secteurs du Tour 2022, Roubaix en compte 30, dont les mythiques Carrefour de l’Arbre et Arenberg.
Un exploit possible ?
Pour s’imposer, Pogacar devra :
Éviter les chutes et les ennuis mécaniques.
Profiter d’un parcours sec (la pluie favoriserait les coureurs plus lourds).
Bien récupérer après le Tour des Flandres.
Si tout s’aligne, il pourrait entrer dans l’histoire aux côtés de Merckx et Hinault. Sinon, cette première expérience servira de tremplin pour l’avenir. Rendez-vous le 13 avril pour un duel légendaire !
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C’est le regretté Luis Ocania qui a remporté le tour de France 1973 !