Du 20 au 24 janvier, les 133 coureurs engagés sur le Tour d’Andalousie 2019 vont se défier à la fois pour le gain des étapes, mais aussi pour le général. Un but qui pourra être poursuivi seulement parmi les plus forts d’entre eux et ils seront nombreux à prendre le départ ayant de solides références. Pour Tim Wellens (Lotto Soudal), qui en fait partie, ça ne sera quand même pas simple de conserver son titre acquis de brillante manière l’an passé.
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Qui va remporter le Tour d’Andalousie 2019 ?
Ce n’est pas une course répertoriée en World Tour dans le calendrier, et pourtant en voyant le plateau des engagés, ça a tout l’air. Au niveau des candidats à la victoire finale, le spectacle ne peut être qu’au rendez-vous. Et ils auront de quoi faire avec le parcours vallonné habituel sur les routes du sud de l’Espagne. Tim Wellens en sait quelque chose, lui qui aura comme objectif de faire le doublé. En ne citant que les frères Yates, Luis Leon Sanchez, Steven Kruijswijk, la tâche sera rendue très difficile. Mais ce sera le cas pour tous ces coureurs, qui devront afficher une grosse condition pour envisager la victoire finale.
Tim Wellens (Lotto Soudal) – 27 ans
En tant que tenant du titre, le Belge a évidemment un certain statut à endosser. Faire le doublé serait une performance qui confirmerait ses bonnes prédispositions dans les débuts de saison. Et en plus, il peut arriver dans cette compétition avec une certaine confiance, car il vient de remporter récemment une manche du Challenge de Majorque. De quoi être rassuré sur sa condition.
Luis Leon Sanchez (Astana Pro Team) – 35 ans
C’est une évidence de le citer parmi les favoris tant son début de saison est très bon. Quatrième du Tour Down Under, mais surtout tout juste vainqueur du Tour de Murcie, ça ne peut pas aller mieux pour l’Espagnol, qui est plus que jamais compétitif. Et cela peut faire sur cette course par étapes disputée en Andalousie. En maintenant le même niveau de forme, il serait tout sauf étonnant de le voir se battre pour les premières positions.
Adam Yates (Mitchelton-Scott) – 26 ans
Il est en forme, c’est certain. Vainqueur de l’étape dite reine du dernier Tour de la Communauté de Valence, le Britannique s’avance comme un sérieux prétendant. Mais au contraire de sa précédente course par étapes, il lui faudra faire un meilleur contre-la-montre si déterminant sur une épreuve de cinq jours pour être récompensé au général.
Ion Izagirre (Astana Pro Team) – 30 ans
Et si c’était lui finalement l’homme à battre ? L’Espagnol peut espérer une deuxième victoire finale en autant de participations cette saison à une course par étapes. Vainqueur du Tour de la Communauté de Valence grâce à une grosse régularité, cela pourrait payer de la même manière s’il refait une pareille performance en Andalousie. Très solide autant quand la route s’élève qu’en contre-la-montre, il ne sera pas si évident de le devancer.
Steven Kruijswijk (Team Jumbo-Visma) – 31 ans
Revenu à un très bon niveau ces derniers mois, ce Tour d’Andalousie va être l’occasion de voir si le Néerlandais va rester sur la même lancée. Présent à chaque fois dans les premiers rangs des différents classement généraux lors de ses dernières apparitions, le coureur du Team jumbo-Visma n’est plus très loin des podiums. C’est ce qu’il peut aller déjà chercher de manière légitime dès cette rentrée et même encore mieux.
Simon Yates (Mitchelton-Scott) – 26 ans
Sa rentrée est très inattendue ! Logique, il aura marqué de son empreinte la saison 2018 sur les Grands Tours particulièrement en étant longtemps leader au Giro et lauréat de la Vuelta. Fort ce cette nouvelle réputation, sa première course par étapes pourrait lui servir de montrer ce dont il est déjà capable à ce stade de l’année. Mais bien évidemment, cela reste une inconnue surtout contre des coureurs qui ont repris depuis quelques temps par rapport à lui.
S’ajoutant déjà à ce formidable plateau, la formation Astana va pouvoir compter sur deux éléments qui pourraient avoir un rôle prépondérant dans la compétition, en l’occurrence Pello Bilbao et Jakob Fuglsang. Autre coureur pouvant tout à fait croire obtenir un très bon résultat, Dylan Teuns (Bahrain Merida) est de plus ne plus régulier et omniprésent dans les courses d’une semaine environ. Et pourquoi pas pour se mêler à cette lutte entre de sacrés cadors, Guillaume Martin (Wanty – Gobert), qui peut nourrir des ambitions élevées sur un tel profil.