D’après le parcours révélé du Tour de Bretagne 2020, le choix de durcir l’épreuve a été clairement l’option privilégiée. Du 25 avril au 1er mai, les coureurs engagés devront faire face à quelques tracés particulièrement escarpés favorisant une course de mouvement.
Si Lorrenzo Manzin est le vainqueur de la dernière édition du Tour de Bretagne, il paraît peu probable de retrouver un coureur plutôt sprinteur mettre son nom au palmarès cette année. En l’espace d’un an, le parcours de cette course par étapes n’aura pas grand chose à voir. En tout cas, en 2020, il s’annonce beaucoup plus varié permettant ainsi à différents types de pouvoir s’exprimer pleinement.
D’ailleurs, plusieurs passages corsées que comportent la Bretagne seront empruntées durant cette compétition se déroulant au cœur du printemps. A commencer par la première étape, qui verra le peloton passer par le Mûr-de-Bretagne. De quoi laisser envisager la possibilité d’une course déjà animée même si la fin de parcours sera plus plate. Pour le lendemain, c’est un profil à peu près similaire que l’on retrouve. Autrement-dit, ça pourrait permettre aux attaquants de se mettre en évidence.
De son côté, la troisième étape a tout pour être un point-clé de cette édition. Avec du dénivelé tout au long de la journée, les prétendants à la victoire finale auront de quoi faire pour se porter à l’avant. D’autant plus que les deux journées suivantes s’annoncent a priori plus calmes avec des arrivées destinées aux sprinteurs. A noter quand même que la cinquième étape égale à 217 km sera la plus longue de toute l’histoire de l’épreuve.
En ce qui concerne, l’avant-dernière et la dernière étape, ce sera une toute autre affaire. Le dénouement du classement général à ce moment-là avec deux arrivées faites pour les costauds. Avec la côte de la Pinterie à Fougères suivi d’une ascension redoutable à Dinan, le sort de chacun sera alors définitivement scellé. Forcément alléchant sur le papier.