C’est la fin de l’aventure pour Bryan Coquard sur le Tour de France 2025. Le sprinteur français de l’équipe Cofidis, âgé de 33 ans, a pris part au contre-la-montre de la 13e étape ce vendredi 18 juillet, entre Loudenvielle et Peyragudes, avant de jeter l’éponge. En cause : une fracture à l’annulaire droit survenue la veille.
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Un dernier effort malgré la douleur
Blessé lors de la 12e étape après avoir récupéré une musette au pied du col de Spandelles, Coquard souffre d’une fracture de la première phalange. Malgré une main droite immobilisée, il a tenu à disputer le chrono, sur un parcours en montée de 11 km, avant d’annoncer son abandon officiel. « C’était ma dernière étape. Il y avait peu de risque aujourd’hui puisque c’était uniquement de la montée. Mais demain, sur une étape en ligne, ce serait dangereux. Je ne peux plus freiner correctement, surtout de l’arrière » a-t-il déclaré au micro de France Télévisions, la main bandée.
Une décision dictée par la sécurité
Coquard, qui ne pouvait plus utiliser efficacement son frein arrière, a choisi de se retirer pour ne pas compromettre la sécurité du peloton. « On a discuté avec le staff médical. Je voulais courir une dernière fois, mais reprendre samedi aurait été imprudent » a-t-il reconnu. Il devrait subir une intervention chirurgicale en début de semaine prochaine afin de stabiliser la fracture.
Un Tour marqué par les incidents
Le Tour 2025 n’aura pas souri au coureur de Cofidis. Impliqué malgré lui dans la chute de Jasper Philipsen, victime lui-même de plusieurs chutes, averti pour comportement jugé dangereux, puis touché à la main, Coquard n’aura jamais vraiment pu s’exprimer pleinement dans les sprints. Son meilleur résultat reste une 7e place lors de la 8e étape à Laval.
Une sortie frustrante, mais digne
« C’est une journée galère. Mon doigt est gonflé, tordu. Je ne peux plus le plier. Je freine uniquement de l’avant et ça me fait mal », confiait-il à chaud après sa blessure. Arrivé avec beaucoup de retard jeudi, juste devant la voiture-balai, le Nazairien n’a jamais renoncé. Son chrono de vendredi, sans enjeu sportif, aura été un dernier coup de pédale plein de courage.
Cap sur la convalescence
Alors que Cofidis était l’une des rares équipes encore au complet avant cette 13e étape, elle perd donc un de ses cadres. Coquard espère désormais se remettre rapidement et retrouver les routes du Tour en 2026. « J’espère être au départ l’an prochain » a-t-il conclu, le regard déjà tourné vers l’avenir.
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