Au terme d’une quatrième étape du Giro 2018 vallonnée, Tim Wellens (Lotto Fix All) a eu le dernier mot dans la dernière bosse du parcours. A Caltagirone et après 200 kilomètres de course, le puncheur belge a devancé Michael Woods (EF Education First-Drapac) et Enrico Batatglin (Team LottoNL-Jumbo). Au classement général, Rohan Dennis (BMC Racing Team) a réussi à conserver son maillot rose de leader.
Tim Wellens le plus fort du jour au Giro 2018
La première explication entre hommes forts a eu lieu ! La quatrième étape du Giro 2018 qui dépassait les 3 000 mètres de dénivelé se terminait en plus par une bosse finale redoutable avec des passages réguliers supérieurs aux 10%. De quoi ravir les grimpeurs, mais surtout les puncheurs, qui sont capables de produire un effort intense sur une courte durée. Ce sont eux d’ailleurs qui ont pris le dessus avec la victoire impressionnante de Tim Wellens. Toujours bien placé, le Belge n’a jamais craqué et personne n’était en mesure de le déborder. Pas même Michael Woods son plus proche poursuivant, qui a terminé au même rang que sur le dernier Liège-Bastogne-Liège. Un autre coureur qui apprécie ce genre de montée, Enrico Battaglin a complété le podium du jour.
Dans cette étape, tout a failli partir très loin de l’arrivée. A une centaine de kilomètres de but, UAE Team Emirates a tenté une stratégie offensive mettant en difficulté de nombreux coureurs et étirant largement le peloton. Mais assez vite, l’équipe de Fabio Aru a renoncé à poursuivre son effort. Ensuite, c’est revenu au calme jusque dans la portion finale où l’étape s’est peut-être jouée. Dans des derniers kilomètres kilomètres, le peloton s’est cassé en plusieurs parties, profitant à un groupe de quelques coureurs pour prendre mètres d’avance à la flamme rouge. Tim Wellens était déjà à l’avant, et pas totalement à fond contrairement à d’autres, ce bon placement lui a été favorable pour porter son effort vers la ligne d’arrivée. Un succès parfaitement construit de sa part.
Dennis reste en rose, Froome perd du temps
Derrière la lutte pour la victoire d’étape, il y a déjà quelques enseignements importants pour les favoris au classement général. Simon Yates (Mitchelton Scott) a fait belle impression en terminant 4e alors que Davide Formolo (Bora Hansgrohe) a fini dans le même temps que lui en cinquième position. Après l’Italien, une cassure a été observée mais elle est loin d’être dramatique. Des coureurs comme Domenico Pozzovivo (Bahrain Merida), Tom Dumoulin (Team Sunweb) et Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) ont perdu juste quatre secondes. Tout comme Rohan Dennis, qui a bien résisté pour garde sur ses épaules le maillot rose. Par contre, la fin de journée a été beaucoup plus pénible pour Chris Froome (Team Sky). Le Britannique a montré des signes de faiblesse en concédant une vingtaine de secondes. S’il est trop tôt pour en faire des conclusions, l’auteur du doublé Tour-Vuelta en 2017 ne démarre pas mieux ce Giro 2018. Dès demain, il devra rectifier le tir sur une étape disputée en Sicile similaire à celle d’aujourd’hui.
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La fin d’étape était assez tourmentée, avec force virages et étranglements de chaussée provoquant des égorgements en certains endroits, et donc un certain cri dans le peloton lorsque le ton monta en tête, la dernière montée révélant surtout le niveau quelque peu en baise du si controverssé C.Froome, Britannicus tentant de s’aggripiner en se catonant à l’arrière, mais en vain… Qu’en sera-t-il dans les prochains jours en Sicile ? Dans deux jours l’Hannibal mutera-t-ïl dans l’Etna ou bien, lui que Fraidbord dans un complot froomenté pour une hitoire de blé n’a voulu suspende, sera-t-il braisé dans le volcan ? Car comme le dit d’ailleurs le sbire Portel, ça peut être mortal ! Rien de tel que ces pentes pour s’y brûler ! Voyez les durées des montées du col ! On peut finir coulée en haut, de boue sur les pédales, contraint même de des cendres ! Mais les pirfusions étant toujours possibles, il est quand même plus sage d’attendre la fin de la messe … Ce serait quand même surprenant de voir un leader comme Froome en drain de stopper à l’arrière.