Yves Lampaert (28 ans) arrive en fin de contrat avec la formation Deceuninck – Quick-Step au terme de la saison 2020. Avec une saison tronquée et probablement pas ou peu de chance de montrer son niveau cette année à cause du Covid-19, le Belge espère quand même pouvoir signer un nouveau contrat.
Un bon début de saison pour Yves Lampaert
Yves Lampaert, le spécialiste des classiques belges, avait bien débuté sa saison des courses flandriennes. Deuxième sur l’Omloop Het Nieuwsblad, seulement battu par Jasper Stuyven, le coureur de la formation Deceuninck – Quick-Step était désigné comme l’un des favoris pour le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, entre autres. « Espérons que nous aurons les Championnats de Belgique en juin comme premier objectif, a déclaré Yves Lampaert, ancien champion de Belgique, à Sporza. Et j’aime la proposition de Patrick Lefevere (son manager, ndlr) selon laquelle les classiques ardennaises se dérouleraient avant les championnats du monde en Suisse en septembre, et les classiques flandriennes juste après. Ce serait un bon compromis. J’espère juste qu’ils ne prolongeront pas la saison jusqu’en novembre, car ce serait un peu trop, et cela nous mettrait aussi en difficulté pour préparer la saison 2021.«
Quid des coureurs en fin de contrat comme Lampaert ?
En attendant la suite de la saison, Yves Lampaert profite du grand air dans la ferme familiale. Lui qui n’a que très peu de temps au moment de la campagne des classiques est donc dans les champs. « Faire autre chose que de rester allongé dans le fauteuil pendant un après-midi est aussi très agréable », a-t-il dit. Cependant, une interrogation plane autour de l’avenir de Lampaert. Son contrat se termine en fin de saison et sans épreuves il est compliqué de montrer ce qu’il vaut réellement. Quoiqu’il en soit, le Belge n’est pas inquiet pour le moment. « Je pense que je mérite ma place dans l’équipe et dans le peloton professionnel », a-t-il continué. En pleine force de l’âge à 28 ans, Lampaert aurait pu avoir un contrat un peu plus juteux pour les prochaines saisons. Mais les difficultés causées par le Covid-19 pourrait bien se répercuter dans le sponsoring et donc les salaires. « Heureusement, je suis monté sur le podium à l’Omloop, mais cela pourrait finir par être une saison à oublier », a-t-il conclu.