Le deuxième week-end du Giro 2021 va débuter par une étape de moyenne montagne. Tracée entre Foggia et Guardia Sanframondi sur 170 kilomètres, elle sera vallonnée en partie mais surtout se terminera en côte. A part grosse surprise, cette difficulté finale sera décisive pour connaître le nom du vainqueur et pourrait aussi provoquer quelques écarts parmi les coureurs jouant le classement général.
Une journée idéale pour les baroudeurs ?
En attendant que la route s’élève, les 30 premiers kilomètres seront assez plats. C’est alors qu’il y aura une ascension de 3,9 km à 6,3%, qui pourrait permettre éventuellement à une échappée de se développer si ce n’est pas encore fait. Ensuite, les coureurs vont redescendre en altitude avant de reprendre dans la foulée une portion montante. Celle-ci les mènera à plus de 700 m d’altitude, mais sans pourcentages impressionnants à franchir.
Après que le cap de la mi-course soit franchi, il sera temps d’aborder la plus longue ascension de la journée. Il s’agit de la Bocca della Selva (19 km à 4,6%). Classée en deuxième catégorie, cette difficulté ne présente pas d’importants pourcentages. Et pour cause, le kilomètre le plus pentu est à 7%. Difficile donc de s’attendre à un véritable écrémage. Au sommet, il restera tout juste moins de 50 kilomètres. Une très grande partie sera effectuée à une vitesse conséquente puisque une descente et un faux-plat descendant permettront d’arriver rapidement dans les derniers kilomètres. A un peu plus de 3 kilomètres du terme débutera la bosse finale, celle de Guardia Sanframondi avec une pente moyenne de 6,5% et qui est régulière. De quoi convenir pas uniquement aux purs grimpeurs.
Suivre la huitième étape du Giro en direct
La 8e étape du Tour d’Italie sera à suivre ce samedi 15 mai en direct et en intégralité sur Eurosport Player. A partir de 12h35, Guillaume di Grazia, Jacky Durand, et Steve Chainel seront aux commentaires pour vous faire vivre cette journée de course.
Les favoris de la 8e étape – #Giro104
*** Diego Ulissi, Matteo Fabbro, Matej Mohoric
** Felix Grosschartner, Dario Cataldo, Alberto Bettiol, Bauke Mollema, Jonathan Klever Caicedo
* Rémi Cavagna, Luis Leon Sanchez, Tony Gallopin, Gianluca Brambilla, Gorka Izagirre, Patrick Bevin
La course n’ira pas plus au sud. Départ des Pouilles pour se diriger en Campanie, dans la province de Bénévent, du même nom que sa capitale ; Le giro y arrive parfois, comme en 2016 (victoire de Greipel devant Démare ). Bénévent, c’est aussi une région d’histoire assez passionnante pour ceux qui veulent s’y introduire, avec notamment cette période où Napoléon y nomma Talleyrand prince, en 1806, un peu pour s’en débarasser (Charles Maurice de Talleyrand Périgord, prince de Bénévent de 1806 à 1814 etc…) sans d’ailleurs que celui-ci y mette jamais les pieds…etc…
Cette fois-ci, la course arrive en montée, prés de Bénévent, dans un endroit plutôt réservé au pinard. Le départ de l’étape est difficile, longue partie descend avant d’aborder le final, nous sommes au coeur du giro avec toutes les possibilités en matière d’échappée et un maillot rose qui ne qu’à un fil, toute une pléiade de favoris se trouvant en attente sur les talons d’Attila Valter… Une évidence serait de dire que pour Mauduit et les Groupama, la gestion de cette journée en rose s’annonce bien plus indécise que celle de la veille.
La grosse montée de la journée, 4,6%, ce n’est pas énorme, mais c’est très long. Trop long pour les sprinteurs, donc peu d’intérêt pour contrôler l’échappée. Etape courte, propice à une échappé de costauds, si de plus, elle est nombreuse, avec beaucoup d’équipes représentées…
A mon avis, les favoris attendront l’étape de demain, plus dure, plus courte, avec beaucoup de pourcentages sévères.
Après sa défaillance récente, où il a pris 20′ domenico pozzovivo peut-il revenir ?
Il n’est plus là.. Abandon..
Il n’est plus là… :-)
Domenico Pozzovivo a abandonné…