Après un bon début de Tour d’Italie, Alejandro Valverde s’est un peu perdu lors de l’étape menant à Corvara. L’Espagnol de la formation Movistar avait alors perdu trois minutes. Beaucoup trop, certes, mais sur le contre-la-montre à l’Alpe di Siusi, le champion d’Espagne a montré que la forme était là en se classant troisième de l’étape à 23 secondes du vainqueur du jour. Au général, Valverde est pointé à la 4ème place à 3’29 de Kruijswijk. La dernière semaine du Giro, qui offre un terrain de jeu propice aux attaques, s’annonce particulièrement mouvementée dans les clans Movistar et Astana qui se doivent de passer à l’offensive.
« Le contre-la-montre d’hier était plus bon, a déclaré Alejandro Valverde. Il m’a aidé à prouver ce que j’essayais de montrer depuis le début du Giro : mes jambes sont bonnes. Je me sentais bien mais l’étape de samedi a été compliquée parce qu’on a longtemps roulé en altitude. J’avais peur de cette étape à cause de ça. C’était un parcours vraiment difficile, d’autant plus difficile qu’on passait à 2 200 mètres d’altitude, puis à 1 800, puis 2 200… Je ne suis tout simplement pas habitué à ça. »
Concernant l’étape de demain, Alejandro Valverde l’appréhende un peu. « Principalement car c’est une étape courte qui arrive juste après un jour de repos et trois jours exigeants. Les deux cols sont classés en deuxième catégorie mais je les ai reconnus et je ne sais pas pourquoi ils sont classés de cette manière. Pour moi, il s’agit plutôt de cols de première catégorie. Ça va être très difficile. »
« Je suis sûr de ça : si nous avons les jambes, nous pouvons offrir quelques bagarres et pas seulement dans la dernière ascension, nous aurions peut-être besoin d’attaquer plus tôt. » En effet, si les équipes d’Alejandro Valverde et de Vincenzo Nibali veulent renverser Steven Kruijswijk qui ne montre pour l’instant aucun signe de faiblesse, il faudra attaquer de plus loin pour tenter d’isoler le maillot rose.