Didier Rous : « Une décision juste »

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TODAYCYCLING - Nacer Bouhanni célébrant sa victoire sur la 1ère étape du Critérium du Dauphiné 2016. Photo : Cofidis.
TODAYCYCLING - Nacer Bouhanni célébrant sa victoire sur la 1ère étape du Critérium du Dauphiné 2016. Photo : Cofidis.

Le sprint houleux entre Cofidis et Katusha pendant le final de la première étape du Critérium du Dauphiné à Saint-Vulbas n’as pas fini de faire couler de l’encre. Cette fois c’est Didier Rous, le directeur sportif de la formation nordiste qui s’est confié à nos confrères de Vélopro sur le choix des commissaires de ne pas avoir sanctionné ni Christophe Laporte (Cofidis) ni Giacopo Guarnieri (Katusha). 

C’était la psychose sur les réseaux sociaux ce lundi au soir de la première étape du Critérium du Dauphiné. Beaucoup s’insurgent sur Twitter notamment, certains plaidant coupables d’autres au contraire relativisent : « Aujourd’hui c’est la psychose pour tout et les réseaux sociaux, s’ils sont utiles, peuvent faire du mal aussi. On est dans une situation où tout le monde dit tout et n’importe quoi. Des sprints, il y en a eu et il y en aura. Des sprints comme celui de Saint-Vulbas aussi. On parle de chutes mais dans les sprints ça a toujours été houleux, il y a toujours eu des chutes. Il ne faut pas faire l’amalgame avec ce qui est arrivé par ailleurs. Ça c’est le job des sprinteurs ». 

Concernant les faits, Didier Rous savait que son équipe serait celle à abattre. Il trouve le comportement des coureurs de la formation Katusha relativement normal. Pour lui, ils ont tenté de désorganiser leur train : « Alors pour revenir à ce qu’il s’est passé il y a deux jours, ce qu’a fait Katusha, c’est un peu normal. Ils savent que Nacer va très vite et désorganiser son train ça leur simplifie la tâche. Guarnieri a eu raison d’essayer de le faire. Christophe Laporte a eu raison de ne pas se laisser faire parce que s’il se laisse faire une fois, la fois d’après c’est mort. C’est une décision juste. Les commissaires ont plutôt préféré venir parler mardi matin avec les équipes concernées plutôt que de sanctionner. Et c’était quoi la sanction en l’occurrence ? Déclasser ? une amende ? »

« Les mecs n’ont pas lâché les mains du guidon », poursuit Didier Rous. « Si tu le fais c’est dangereux parce que tu ne maîtrises plus ton vélo. Là, tu mets un coup d’épaule, tu mets un coup de casque, tu t’appuies sur l’autre parce qu’il veut prendre ta place mais sans lâcher les mains du guidon. Les commissaires ont bien tenu le truc. Ils sont venus et ont demandé de nous calmer. Des sprints houleux il y en a déjà eu. Si un sprint doit être platonique avec 4 équipes qui emmènent en ligne et qui s’écartent, c’est plus dangereux que celui de Saint-Vulbas ». Ce qui me fait marrer c’est qu’il y a des mecs qui balancent des trucs sur twitter et qui ne sont même pas concernés. Et ils l’ont fait en premier. Le mec qui fait 45e de l’étape, il a tout vu ?

1 COMMENTAIRE

  1. « Ce qui me fait marrer c’est les mecs qui balancent des trucs et qui ne sont même pas concernés « ….ça veut dire quoi ? Parce que Rous, lui ,était concerné,et il peut donc donner son avis…Car il était dans le sprint,au volant de la voiture !!…Mais comme il dit par ailleurs qu’un sprint platonique,c’est à dire un sprint imaginé et idéal, serait plus dangereux que celui de Saint-Vulbas,il y a lieu de s’interroger sur le niveau des analyses de cet excellent directeur sportif,modèle de sagesse lorsqu’il était coureur et véritable laboratoire d’idées !…

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