A la question : « Comment boucler la boucle quand elle n’a pas encore commencé », il est fort simple pour un être normalement constitué de résoudre ce problème qui n’en est pas un.
Nous avons en nous un champ de vision qui permet d’élaborer une multitude de scénarios qui dans le cas de la Grande Boucle pousse à voir les choses en grand pour les optimistes et en petit pour ceux qui ne croient pas à la victoire d’un français sur la prochaine édition du Tour de France.
Le mien ne sera pas atteint du syndrome de Poulidor, maîtrisera l’ombre de Damoclès autant que son épée et sera bel et bien le plus fort dans mes multiples constructions imaginaires qui prennent forme au pied de l’archange du Mont-Saint-Michel. Convaincu autant que persuadé, les yeux grands ouverts face à la baie, ceux qui 21 étapes plus loin – 3519 kilomètres dans les jambes et le bronzage cycliste densifié au mois de juillet- le voient triompher sur la plus belle avenue du monde, ce n’est pas moi qui revendique ce classement égotique car selon moi la plus éligible c’est celle que l’on emprunte tous dans les deux sens pour remonter à la source et redescendre pour une nouvelle mission d’âme dans le jeu d’une nouvelle incarnation dans la matière.
Le vainqueur du Tour de France 2016 aura encore un peu d’air iodé dans les poumons quand il franchira la dernière ligne d’arrivée le maillot jaune sur les épaules. C’est un normand de par sa mère qui vous parle, soucieux du souvenir impérissable que cette terre des hommes du Nord doit en principe laisser dans les esprits et les sens. Mais revenons au vainqueur français de la 103ème édition. Oui un français, Mesdames et Messieurs, sachez qu’il faut que vos émotions passent par le cœur et non par le mental pour observer un effet positif sur la réalité. Alors si ce processus quantique est consciemment utilisé par votre plein pouvoir émotionnel sur la matérialisation des faits, si vous êtes en quête d’une expérience sportive triomphante par procuration via une utopie inaltérable qui deviendra un don, votre foi indéfectible élèvera votre taux vibratoire à en affoler le biomètre de, Madame Bovis, et par la puissance nos ondes, nous serons des alliés de circonstance à son exploit. Nous lui transmettrons notre flux énergétique tout au long de son périple estival, durant ces 3 semaines ou spectateurs collectivement impliqués au bord des routes et téléspectateurs sans le moindre doute auront une influence majeure sur le successeur du blaireau.
Et qu’importe son nom, qu’importe son guidon, on aura l’ivresse !
Frédéric Lène, blog cyclisme todaycycling
Un article qui fait du bien à lire en écoutant damien saez . Mais dissocier le mental du coeur en revient à réaliser une exercice schizophrène . D’après les spécialistes du vélo le vainqueur francais du tdf n’est pas encore né . Bon une chute de Froome , un coup de vieux sur Contadore et une erreur de trajectoire d’un pesque favori pourquoi pas rêver ça fait du bien au mental et met du baume au coeur .
Je m’inscris en faux. Dissocier le mental du cœur est un exercice réalisable pour le commun des mortels. La majeure partie de la population fonctionne malheureusement avec le mental (cerveau gauche) ce qui amène les gens à vivre leur vie par défaut, sans qu’ils s’en rendent compte. Elle devient « une bataille avec soi-même » dans le monde du mental et de l’ego. Par contre, quand nous utilisons en pleine conscience le cerveau droit, (intuition, joie instantanée, guidance émotionnelle non mentalisée), nous réalisons nos envies profondes car tout ce dont nous avons besoin pour vivre nos rêves, c’est la foi qui émane de cet endroit. Quant à la schizophrénie, maladie du cerveau qui affecte la pensée, les sentiments, les émotions, les perceptions et les comportements, je ne pense pas qu’on puisse parler d’exercice à son endroit.
Au plaisir. Bonne écoute de Saez !
Deux cerveaux, deux bras ,deux yeux , deux oreilles ,deux jambes , une paire de testicules , une vie une conscience du moi deux raisons de croire qu’on est un et indivisibles . Sauf dans le rêve . Détaché de la conscience donne une pensée schysoide . Je pense que la foi conduit les hommes à la souffrance . Si il y a bien une souffrance elle se rencontre dans les hommes sur leur velo . C’est pas la foi qui les guide mais une perception de la souffrance explicite via le ressenti d’un proche futur meilleur , une récompense intime sans paradis ni rédemption . Ces gars là ne sont pas maso ni délirants justes perchés juste sur u vélo . Ils pourraient écouter des réquièmes tant leur sort semble précaire . Préfèrent sans doute le pop rock .
La foi conduit à la souffrance, de votre avis.
Le corps physique, le mental, l’esprit et l’âme sont divisibles. L’humain n’a absolument pas conscience de cela dans le monde manifesté. L’aveuglement du peuple vient de cela.
La science est basée sur le fait qu’une expérience puisse être validée par tout le monde.
C’est le nivellement par le bas ultime de la conscience.
En gros si on suivait ce raisonnement dans son absurdité ultime, il faudrait considérer que ce que nous voyons n’existe pas parce que les aveugles ne voient pas, que la musique n’existe pas parce que les sourds ne l’entendent pas etc..
Tout comme le scepticisme (manque de foi dans sa propre création) est une septicémie de l’esprit. Une maladie mentale tellement rependue qu’elle en est devenue normale.
Les gens sceptiques ne croient même pas ce qu’ils voient si une autre personne ne leur valide pas.
C’est le terreau idéal du mouton, car les gens très fragiles psychiquement et très rigides sont ‘cassants’ à tous les niveaux.
Si leur réalité leur démontre une chose qui va contre leur croyance ils basculent dans la folie ou sont obligés de se raccrocher à la première autorité qui les sécurise.
Ce sont donc des moutons idéals qui forment la base de notre belle société.
L’effet secondaire, le pire de la science se tient dans ces deux niveaux : nivellement par le bas et destruction de la foi personnelle des gens dans leur propre vécu.
Une fois cela fait on peut leur fourguer n’importe quoi de mauvais pour eux en leur faisant croire que c’est bien (le nucléaire, le pétrole, le macdo etc.. et j’en passe).
Pour finir, réduire la souffrance au monde du cyclisme c’est réduire sa vision du monde à son égotique passion sans aucune approbation de sa part. Mais cela est votre regard sur le monde.
En ce qui concerne les requiems, Mark Cavendish, en écoute. Quant au paradis à la rédemption et sort précaire, nous sommes les créateurs de notre vie et chacun utilise ses mots ou pas selon ses expériences de la vie liées à son degré de conscience et d’élévation spirituelle.