Parti à 24km de l’arrivée, l’ogre Tadej Pogacar a remporté son 2ème Grand Prix Cycliste de Montréal en solitaire. Le slovène était attendu en grandissime favori ce dimanche 15 septembre autour de Montréal. Désorganisés derrière lui, les autres favoris et outsiders n’ont rien pu faire face au vainqueur du Giro et du Tour de France. Pello Bilbao termine seconde, Julian Alaphilippe finit 3ème en réglant au sprint le groupe des outsiders.
Commenter et suivre en direct l’actualité du cyclisme 2024. Rejoignez notre communauté : Cliquer ici
Résumé du GP de Montréal 2024 :
Après que les échappés du jour aient été repris, le scénario hyper prévisible du jour s’est réalisé, Tadej Pogacar a été mis en orbite par son plus fidèle coéquipier, Rafal Majka à 24km de l’arrivée. Jamais, sur les 12 précédentes éditions un vainqueur n’était parti de si loin sur la classique Canadienne. Sur représentée dans le groupe des poursuivants, l’équipe Visma Lease a Bike n’a jamais réussi à s’organiser pour diminuer l’écart. Dans le final, les attaques consécutives d’Alaphilippe, Bilbao, Baggioli, Woods n’ont rien changé, « Pogi » était trop fort ! Pello Bilbao termine second en solitaire également tandis que Julian Alaphilippe décroche la 3ème place au sprint !
Classement du GP de Montréal 2024 :
1 – POGACAR Tadej (UAE Team Emirates) en 5h28:15
2 – BILBAO Pello (Team Barhain Victorious) + 0:24
3 – ALAPHILIPPE Julian (Soudal Quick-Step) + 0:40
4 – VAN GILS Maxim (Lotto Dstny) m.t
5 – Ion Izagirre (Team Cofidis) m.t
6 – SKUJIŅŠ Toms (Lidl – Trek) m.t
7 – BENOOT Tiesj (Team Visma | Lease a Bike) m.t
8 – WOODS Michael (Israel – Premier Tech) m.t
9 – ZAMBANINI Edoardo (Bahrain – Victorious) m.t
10 – HINDLEY Jai (Red Bull – BORA – hansgrohe) m.t
Pour suivre toutes les actualités du cyclisme et ne rien manquer des GP de Québec et de Montréal, rejoignez notre communauté sur Todaycycling. Cliquez ici pour vous abonner à notre newsletter et recevoir les dernières informations directement dans votre boîte mail. Par Alice Imbert
Que signifie ce signe de la main de Pogacar lorsqu’il passe la ligne ? Veut il tempérer l’enthousiasme de ses supporters ?… Victoire attendue, mais qui ne fut pas acquise aussi facilement que les succès précédents : le slovène s’est beaucoup arrosé et il a beaucoup sué, en témoignerait le cuissard couvert de sel à l’arrivée ou l’écart assez faible avec Bilbao, le second. Et retrouver Bilbao à Montréal fut peut-être le fait marquant du jour, Bilbao en demi-teinte jusque-là cette année.
Selon leur processus habituel, les UAE avaient plus ou moins laminé le peloton, et Pogacar parti, les autres s’entredéchirèrent dans la course pour la seconde place. Cela réduit le suspense, mais le comportement est compréhensible, assez habituel désormais s’agissant de Pogacar. Ce qui change un peu, ce serait ce désir d’écraser la concurrence dès la reprise après le Tour, la recherche d’une forme d’hégémonie propre à ces leaders du moment. Ce n’était pas totalement le cas avec Pogacar après le Tour de France les années passées, mais l’appétit vient en mangeant.