Ce mercredi, l’ancienne cycliste Marion Sicot sera jugée au tribunal de Montargis (Loiret) pour détention et importation de produits dopants. Contrôlée positive à l’EPO en 2019, l’ex-athlète, suspendue quatre ans en 2022, se retrouve au cœur d’une affaire qui secoue le monde du cyclisme féminin.
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Aujourd’hui reconvertie en triathlète, Marion Sicot n’a reconnu qu’une seule injection d’EPO en 2019, mais les enquêtes révèlent des faits de 2016 à 2019. Après avoir d’abord nié, elle a finalement avoué l’injection trois jours avant une compétition, motivée par la pression de son manager de l’époque, Marc Bracke, dans l’espoir de regagner sa confiance.
L’affaire a pris une tournure dramatique lorsque Sicot a porté plainte pour harcèlement sexuel contre Bracke. Bien que la plainte ait été classée sans suite, ce dernier, suspendu par l’UCI, s’est suicidé en 2022.
Depuis sa suspension, Marion Sicot a repris la compétition sous les couleurs du triathlon, où elle espère tourner la page. Toutefois, le procès de ce mercredi ravivera sans doute des souvenirs douloureux.
Outre Sicot, un proche et un médecin seront jugés pour leur rôle dans cette affaire. Les accusés risquent jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende. Ce procès pourrait enfin éclaircir certaines zones d’ombre du sport féminin.
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Une bien triste affaire relatée ici. Si nous suivons à peu près, l’UCI suspend, le tribunal relaxe et M.Bracke se suicide; l’UCI qui voudrait montrer qu’elle lave plus blanc que blanc n’en sort pas grandie.