Dans un communiqué publié ce vendredi, le MPCC critique vivement l’Agence Mondiale Antidopage pour sa lenteur à agir face à l’utilisation de nouvelles substances dopantes. L’association cite notamment les cas du Tramadol et des cétones, pour lesquels l’AMA a mis plusieurs années à se prononcer. Le MPCC demande à l’AMA de mettre en place une procédure d’urgence pour interdire rapidement les produits dangereux.
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Dans un contexte de pratiques médicales préoccupantes, le Mouvement pour un Cyclisme Crédible (MPCC) se félicite de la réaction de l’Union Cycliste Internationale (UCI) concernant l’usage par inhalation de monoxyde de carbone par certains coureurs. L’UCI a officiellement demandé aux équipes et aux coureurs de renoncer à cette méthode et a sollicité une position claire de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA).
Cependant, le MPCC déplore la lenteur des procédures de l’AMA, même lorsque la santé des athlètes est en jeu. Depuis le 18 novembre 2024, l’association a adressé un courrier à l’AMA concernant cette pratique, sans réponse à ce jour. Le MPCC avait déjà émis une recommandation forte contre l’usage de cette technique avant même une interdiction officielle, évoquant les risques graves pour la santé.
Cette situation rappelle des précédents inquiétants : Tramadol : il a fallu plus de 10 ans pour inscrire cet analgésique sur la liste des substances interdites, malgré les alertes des équipes du MPCC dès 2013. Cétones : malgré 5 ans de demandes répétées, l’AMA refuse toujours de se prononcer, en attendant des preuves scientifiques, dont les résultats ne sont attendus qu’à la fin de 2025.
Le MPCC insiste sur la nécessité d’une procédure d’urgence pour interdire rapidement toute pratique ou substance présentant un danger potentiel, avant même qu’une étude complète ne soit publiée. L’association rappelle que l’absence d’interdiction officielle ne doit pas être interprétée comme un feu vert pour les coureurs et leurs équipes.
Enfin, le MPCC appelle les instances dirigeantes à réduire la médicalisation excessive du cyclisme en clarifiant les zones grises. L’objectif est de protéger la santé des athlètes et l’intégrité du sport.
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