A l’arrivée de la 2e étape du Tour Down Under, victorieuse, Noemi Rüegg a exprimé une immense joie et une certaine surprise après sa victoire à Willunga Hill. La coureuse de l’équipe EF Education-Oatly a souligné que l’équipe avait parfaitement exécuté son plan de course, la plaçant dans les meilleures conditions pour s’imposer. La Suissesse a également évoqué la difficulté de la montée et la nécessité de gérer son effort. Elle a expliqué avoir suivi son propre rythme et avoir profité des moments où elle pouvait économiser de l’énergie. Extraits.
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La championne suisse s’est imposée au sommet de Willunga Hill et a pris la tête du classement général. Noemi Rüegg a décroché la deuxième étape du Tour Down Under grâce à une attaque parfaitement calculée à 400 mètres de l’arrivée de l’étape reine. En franchissant la ligne d’arrivée, Noemi a savouré pleinement ce moment. « Je suis super heureuse, et je n’arrive toujours pas à croire ce qui s’est passé aujourd’hui », a-t-elle déclaré. « Nous avions cet objectif : gagner cette étape avec Kim ou moi. Mais concrétiser ce rêve, c’est fou. Cela fait vraiment du bien. » Contrairement à l’an dernier, où elle avait remporté sa première course dès le premier jour au Trofeo Felanitx, Noemi a dû attendre son deuxième jour de compétition cette année pour décrocher sa première victoire.
Une victoire bien préparée
Après quelques jours frais en Australie-Méridionale, la chaleur estivale est revenue pour cette étape de 115 kilomètres. L’équipe EF Education-Cannondale est arrivée avec un plan clair : tout donner pour Noemi, parfaitement adaptée à cette étape. Dès le départ, l’équipe a contrôlé le peloton, protégeant Noemi jusqu’au pied de la première ascension de Willunga. Sous un rythme intense, Noemi a gardé son calme et suivi les mouvements. Après la première montée, elle et Kim Cadzow ont intégré le groupe de tête. Les attaques se sont enchaînées, mais Kim a brillamment couvert les mouvements, neutralisant les menaces. Une attaque tardive de Chloe Dyggert (CSR) a relancé le rythme. Kim a alors guidé Noemi à l’avant, la plaçant idéalement pour le final.
Un effort calculé
Noemi a dû combler un écart dès le début de la montée finale. « Je savais que le début serait le plus dur, car c’est la partie la plus raide. J’ai suivi mon rythme et j’ai comblé l’écart. Ensuite, j’ai essayé d’économiser de l’énergie », a-t-elle expliqué. Une fois le groupe reformé, Noemi a suivi les attaques, réduisant progressivement le peloton. « Il y avait beaucoup de mouvements. À un moment, nous n’étions plus que deux. Elle a attaqué, je l’ai suivie, puis je suis partie seule. J’ai pensé que c’était trop tôt, mais j’ai vu que j’avais un écart. Je n’avais pas le choix : il fallait continuer. J’ai tenu jusqu’à la ligne. » Noemi a franchi la ligne avec dix secondes d’avance, s’emparant du maillot de leader du classement général.
Une dernière étape décisive
Noemi aborde la dernière étape avec quinze secondes d’avance à défendre. « Demain sera très difficile, et il fera très chaud. Nous devons rester calmes, contrôler la course et suivre les échappées importantes. L’étape me convient bien. C’est un parcours en montagnes russes, donc je vais essayer de rester avec mon équipe. Nous avons prouvé que nous sommes forts. Si nous restons unis, nous pouvons accomplir de grandes choses. »
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