Championnat d’Europe sur route 2025 : Demi Vollering sacrée en solitaire

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Championnat d'Europe sur route 2025 : Demi Vollering sacrée en solitaire
1er titre international pour la néerlandaise. Crédit photo : @D.R

Ce samedi 4 octobre, dans la drôme, Demi Vollering a réalisé un impressionnant numéro en solitaire pour devenir Championne d’Europe 2025. N’ayant pas passé de relais en protection de sa compatriote, Anna Van der Breggen n’a pas fait le sprint pour la médaille d’argent et termine donc 3ème derrière la polonaise Kasia Niewiadoma.

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Partie seule à plus de 40km de l’arrivée dans la montée de Saint Romain de Lerps, Demi Vollering a fait exploser tout le groupe des favorites pour aller chercher un magnifique titre de Championne d’Europe. La néerlandaise, longtemps suivie à moins d’une minute par sa coéquipière Anna Van Der Breggen et Kasia Niewiadoma n’a jamais flanché pour s’offrir le maillot étoilé. Elisa Longo Borghini qui avait tenté de suivre Demi Vollering a complètement explosé.

Dans le 2ème groupe de poursuivantes on retrouvait de nombreuses outsiders dont les françaises Juliette Labous, la suissesse Elise Chabbey ou encore l’espagnole Mavi Garcia.

Avec beaucoup de classe, Anna Van der Breggen qui n’avait pas relayé pendant 40km, n’a pas fait le sprint et a donc laissé la médaille d’argent à Kasia Niewiadoma.

https://twitter.com/cyclingontnt/status/1974488285805228400

Classement Championnat d’Europe Femmes 2025 :

1 – Vollering Demi (Pays Bas) en 2:57:53
2 – Niewiadoma Kasia (Pologne) + 1:18
3 – Van der Breggen (Pays Bas) + 1:24
4 – Koch Franziska (Allemagne) + 2:31
5 – Chabbey Elise (Suisse)
6 – Labous Juliette (France) m.t
7 – García Mavi (Espagne) m.t
8 – Niedermaier Antonia (Allemagne) + 3:08
9 – Kerbaol Cédrine (France) + 4:38
10 – Longo Borghini Elisa (Italie) + 4:42

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2 Commentaires

  1. Bravo aux arrivantes, dont J. Labous, indémodable première française, toujours là malgré le cumul des épreuves, et qui s’arracha avec beaucoup de bravoure durant le dernier tour. Ce fut un peu comme chez les hommes avec UAE ou Pogacar à Kigali, D. Vollering devant et les autres derrière. Malheur à la dernière qui tente de suivre, ici Longo Borghini, défaillante en fin d’épreuve. Avec ce genre de tactique, le parcours extrêmement difficile transforma donc la course en une sorte de boucherie avec des arrivées très clairsemées. La vainqueure indiquait à l’arrivée avoir apprécié le parcours, une rare combinaison de parties plates dont une longue première partie de l’épreuve, aspect critérium ou vire-vire en d’autres endroits, trois sortes de côtes, l’une courte et raide en virages, une sorte de col assez long pour grimpeurs ou cet infernal Val d’Enfer spectaculaire, havre des fans de vélo, pentes variées et forts pourcentages, puis les descentes techniques, etc… Toute une panoplie qu’appréciera sans doute au plus au point Pogacar, cycliste complet par excellence, le favori du lendemain, peut-être Vingegaard en cas d’embrouille, Evenepoel dans les forts pourcentages demeurant une curiosité, etc… Avec ce qui est prévu chez les hommes, dont six Val d’Enfer, le paradis du titre ou des médailles ne semble promis qu’à quelques-uns et la sélection s’annonce aussi impitoyable que chez les femmes…

  2. Il est temps que la saison se termine ! Après le CLM de Kigali sur un parcours d’une grande difficulté , les championnats d’Europe proposent un autre parcours du même style ne laissant qu’une poignée de potentiels vainqueurs . Après avoir proposé par le passé des parcours sans aucun dénivelé on a droit un parcours trop difficile , où est la cohérence ? A quoi joue l’UCI ? trop de difficulté tue les courses surtout lorsque l’on a des grands écarts de niveau entre les deux ou 3 cadors et meilleurs coursiers et le reste du peloton . Où est le suspens ? A la lumière de la course des femmes où Vollering s’est baladée alors que les autres s’étiolaient au fil des montées , la course des hommes va se résumer à un combat des chefs . Que les meilleurs gagnent est logique mais il faut laisser une possibilité aux autres de s’exprimer alors qu’un tel parcours les condamne à la prudence . Pour revenir à la course féminine on a vu que la fatigue accumulée par un programme démentiel sur la dernière quinzaine a pesé dans le jambes de J Labous qui n’avait plus de jus quand la course s’est décantée , il fallait s’y attendre tant elle n’ a pas compté ses coups de pédale , bravo à elle !

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