
Le Champion du Monde 2024 et 2025, Tadej Pogacar a donné une interview à La Gazzetta Dello Sport et cela sonne comme un coup de massue pour ses adversaires. Il faudra bien compter sur l’ogre slovène jusqu’en 2030 minimum et il compte bien gagner beaucoup de courses différentes comme à son habitude, pas uniquement les Grands Tours.
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Tout va bien pour Tadej Pogacar, merci pour lui, après l’inquiétude autour d’un burn out, d’une potentielle retraite anticipée après le Tour de France, le double Champion du Monde balaye tous les doutes et prévient, il faudra encore compter sur lui un bon moment. Dans une interview chez nos confrères italiens de La Gazzetta Dello Sport (lire l’interview), « Pogi » se livre sur ses motivations et sa passion :
« Je n’ai jamais envisagé de partir fin 2028. J’ai signé un contrat jusqu’en 2030 et, sauf imprévu, je le respecterai. Sinon, je n’aurais jamais signé en ayant cette date en tête. L’équipe progresse d’année en année et je me sens de plus en plus comme un membre de la famille. Je ne me vois nulle part ailleurs et, si je souhaite continuer à courir après 2030, ce sera très probablement toujours avec UAE. Mais le chemin est encore long : pour l’instant, je suis serein, je prends du plaisir et tout va bien
Je n’aurais jamais cru atteindre un tel niveau. Mais entre le vélo et moi, ça a été le coup de foudre, c’est sans doute aussi grâce à mon nouvel entraîneur, Javier Sola, et le nutritionniste Gorka Prieto. On parle à Javier tous les jours ; c’est un excellent guide et on s’entend super bien. Quant à Gorka, c’est l’une des personnes les plus travailleuses que je connaisse. Il élabore des plans nutritionnels individuels, tous différents, pour 30 coureurs… Ma nutrition est maintenant quasiment parfaite et, jusqu’à il y a quelques années, j’avais du mal à la suivre, mais maintenant je comprends son importance. L’impact que cela peut avoir sur les performances
Pour éviter les risques (de dépression), et c’est mon avis, il est important d’avoir un bon calendrier de compétitions et un excellent équilibre entre les stages d’entraînement, les compétitions et l’entraînement personnel. Chaque cycliste est différent, et certains peuvent parfois être un peu fous. Par exemple, un cycliste peut être incroyablement performant un jour à l’entraînement, et le lendemain avoir envie d’en faire un encore plus dur. Mais ainsi, il ne s’arrête pas et ne récupère pas. C’est un cercle vicieux. Il faut donc savoir s’accorder des pauses. Trouver un équilibre. Et de toute façon, si l’épuisement nerveux et les sujets similaires sont davantage abordés dans le sport, c’est parce qu’ils sont davantage discutés dans la société en général. »
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