Alors que se profile le début de saison australien, le sprinteur local Caleb Ewan a indiqué au quotidien de Melbourne, le Herald Sun, ce qu’il attend de la nouvelle saison.
Caleb Ewan : « je ne suis pas sûr de pouvoir aller plus vite »
Jeune coureur de 22 ans, Caleb Ewan est la figure montante du cyclisme australien. Avec cinq victoires en 2016, il représente déjà plus qu’une promesse et s’est gagné le respect de ses ainés. Mais le jeune homme reste humble : « Je ne suis pas sûr de pouvoir aller plus vite qu’aujourd’hui, explique-t-il. Par contre, je peux progresser pour achever les courses plus frais. En vieillissant vous devenez plus fort, et cela vous permet justement d’être plus performant au moment du sprint. Je pense que c’est là que se situe ma marge de progression« .
Le natif de Sydney a également été interrogé au sujet de sa position atypique lors des sprints : « Si je pensais à ma sécurité, j’aurais le visage moins près du guidon ; en cas de chute ce serait certainement moins dangereux. Mais c’est une position à laquelle je suis habitué, qui ne me semble pas bizarre, même si vu de l’extérieur elle l’est probablement« .
Deux objectifs principaux en 2017
Le coureur d’Orica-Scott a également fait état de ses priorités pour la saison à venir, et cible avant tout Milan-San Remo et le Giro. Le monument italien semble avoir sa préférence : « Je suis excité à l’idée de prendre le départ de cette course, que j’ai toujours suivi de près. La question sera de savoir comment je vais encaisser sa distance et sa durée. Pourrais-je me mêler à la lutte pour la victoire ou pas ? » s’interroge-t-il.
Pensionnaire d’une équipe maintenant largement armée pour figurer au classement général des épreuves de trois semaines, l’Australien est conscient qu’il n’aura pas, sur le Tour d’Italie, de trains tels qu’en bénéficieront certains de ses adversaires. Mais il se montre très confiant quant aux possibilités de sa formation : « C’est sûr que c’est plus compliqué d’avoir plusieurs objectifs majeurs sur un même Grand Tour, mais l’équipe est très polyvalente, affirme-t-il. Vous avez un gars comme Daryl Impey qui peut aider Chaves et les frères Yates en montagne et être utile sur le plat aussi. Simon Gerrans a le même profil, et d’autres encore ». Pour l’Australien, c’est clair : Un podium final pour un de ses coéquipiers et des victoires d’étape pour lui, c’est possible !
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VIDEO CYCLISME
1e étape du Tour Down Under 2016 – Victoire de Caleb Ewan
