La beauté du sport cycliste se trouve souvent dans la dramaturgie qui se greffe consciemment dans la course comme une évidence parfaitement orchestrée par la vie. Elle rajoute un supplément honorifique au film sportif projeté sous nos yeux malgré certains aboutissants qui parfois emportent les acteurs vers une fin tragique. Loin des regards domiciliés au petit écran, les cyclotouristes ne sont pas l’abri de ce scénario catastrophe sur une route ouverte à des sorties en solitaire ou en groupe. Mourir en pratiquant sa passion professionnalisée ou mourir en passionné convaincu, a le même goût de l’injustice et de l’insupportable pour les témoins de près ou de loin. Dans ces deux cas de figure la dramaturgie se révèle être une infâme diablesse qui laisse à penser que pour ses besoins de répandre le mal, sa nourriture première, elle choisit au hasard ses victimes au gré de ses humeurs corporatives qui touchent tous les habitants de cette planète. Et si de mon point de vue spirituel et subjectif, je vous soumets sans ordonnance visible mais manifestée, la loi du karma. Dans ce raisonnement intrusif dans la pensée collective, dont la légitimité pour un grand nombre n’a de sens que si on doit la voir pour y croire, tout le monde est au même rang alors ! Professionnels, amateurs et le reste de la population hors bicyclette, et nous la rencontrons sous les traits d’un choc frontal. Ceci est mon avis d’attentionné à ce sujet, une véridiction qui n’est peut-être pas celle du lecteur de ce texte. En rappelant que les lois du karma ne mènent pas toutes à la mort, fort heureusement. Mais pour celui dont le cheminement de l’âme à ascensionner suffisamment pour ouvrir un minimum son coronal, « Les Portes du Royaume du Tout », à cette façon de penser, il ne s’opposera pas à cette lecture du destin funeste d’un coureur cycliste qu’il soit avec ou sans dossard, ayant vécu antérieurement d’autres vies qui pourraient lui avoir créé dans la « dernière » un message brutal, dont lui seul garde le secret, enfoui dans son ADN, révélateur « d’un prix à payer » qui sera assurément dépassé un jour. À vélo ou pas.
