Les mollets des coureurs sont au vélo ce que les mots sont à la littérature. En ce qui concerne les premiers, les connaisseurs les plus avertis du haut de la socquette sont capables de les reconnaître sans voir le visage de leurs propriétaires. Justement, il n’y a pas une paire qui ressemble à une autre dans ce domaine du galbe et de la singularité. Seriez-vous capable de dire à qui ils appartiennent ? Certains sont plus faciles à identifier que d’autres à cause d’éléments « marqués » qui permettent de les confondre assez facilement.
Ce jeu autour des mots laids est assez difficile et il ne faut pas être des gens bêtes pour trouver…Certains sont très généreux et pas question d’y voir l’avarice… Peut-être ont-ils pu bénéficier de Mollénium ou d’anamolléssants…Par contre l’avarice de ce coureur BMC est impressionnante et nous pête aux yeux !…Il est vrai que son équipe siège en Suisse…Normal, le fric, la varice, c’est les Suisses ! Mais quand on voit ses Cuisses, on voit qu’il n’est pas au régime sans selle, contrairement à un autre, sans doute un anglais car elles ne sont pas au Pensec mais plutôt à la fléchette. Le mec a pu traverser un chenil à l’entrainement !…Les canes du spécialiste, celles du grand showve de l’été se reconnaissent aisément . Celles de Christophe Lavaine également. Par contre je ne reconnaîs pas les mollets du célèbre Albert Dolhats dit « Bébert les gros mollets », le redoutable sprinter dacquois, ni celle de Raymond Mastrotto, « le taureau de Nay », dont l’imposante masse musculaire ne nous empêcha de le voir trotto disparu…Ni ceux de Guy, je veux parler de Guy Mollet, vainqueur du grand prix de la tomate à Alger en février 56, non sans qu’il ait du subir plusieurs attaques de phlébite de la population locale, » l’effet Lène »(FLN) ayant, selon une tradition désormais bien établie, contribué à irriguer et à développer la circulation des idées. En l’occurrence de l’époque, il s’agissait de celles des tomates et des algérois autour du dit Mollet .