Stefano Pirazzi et Nicola Ruffoni viennent de jouer un bien mauvais tour à leur employeur… Après la révélation de leur contrôle positif hier soir, le risque est réel de voir l’équipe Bardiani être exclue du Tour d’Italie avant l’arrivée à Milan… Si jamais elle en prend bien le départ tout à l’heure !
Menace n°1 pour Bardiani : l’UCI
Rappelons tout d’abord que le règlement de l’UCI prévoit une suspension de 15 à 45 jours dans le cas où une équipe verrait au moins deux de ses coureurs contrôlés positif au cours des douze derniers mois. La sanction appliquée reste à la discrétion de l’institution basée en Suisse. Mais Bardiani ne peut guère compter sur une trop grande clémence de sa part. La « chance » de la formation des frères Reverberi, c’est que les suspensions sont décidées par la commission de discipline de l’UCI, et que cette dernière ne se réunit qu’épisodiquement. Brian Cookson va-t-il souhaiter la convoquer en urgence pour statuer du cas Bardiani ?
Menace n°2 : l’organisateur du Tour d’Italie, RCS Sport
Le principal risque de suspension pourrait finalement provenir de la main même des organisateurs qui avaient attribué une invitation à Bardiani le 18 janvier dernier. RCS Sport a en effet la liberté de retirer de sa course les équipes qui n’y auraient plus leur place, pour une raison ou pour une autre. Il y a des précédents, dans le Tour de France par exemple : Astana et Cofidis en 2007, Saunier Duval l’année d’après. Ces équipes s’étaient officiellement « retirées » de la Grande Boucle, mais sous la pression d’ASO.
En plus des organisateurs et des amateurs de cyclisme, il en est un autre qui doit bouillir, c’est Gianni Savio. Le directeur sportif de la formation Androni avait été scandalisé de voir sa demande de Wild Card refusée au profit, notamment, de Bardiani CSF…