L’humanité file tout droit vers le transhumanisme. Le cyclisme aussi ? Les oreillettes du futur seront-elles greffées à l’intérieur des oreilles des coureurs ? La puce sous-cutanée fait fureur dans certains pays comme l’Australie. Alors, les coursiers du World Tour se dirigent-ils tout droit vers la greffe, plus que de voir partir leurs anciennes oreillettes aux oubliettes ?!
Les oreillettes des années 2030 auront plusieurs fonctions
Les coureurs pourront appeler leur femme ou leur mère pendant la course. La belle-mère s’ils le souhaitent. Les oreillettes des années 2030 auront la fonction appel et raccrochage au plus vite si la maman se fait trop envahissante. Ça c’est surtout pour les coureurs transalpins. Elle aura aussi celle pour « entendre ce que l’on veut ». Très utile quand on ne veut pas écouter ce que l’on ne veut pas entendre. Et une troisième fonction, pas des moindres, écouter son directeur sportif raconter de belles histoires de victoires au creux de l’oreille.
David Lappartient ne les veut pas aux Championnats du monde en 2018
Le nouveau président de l’UCI (Union Cyclisme Internationale) a fait savoir il y a quelques jours qu’il souhaitait interdire les oreillettes sur les mondiaux à Salzbourg en 2018. Une décision radicale qui en appelle certainement d’autres à leur sujet. Bien qu’il ne peut pencher pour leur suppression définitive sur une saison entière, il est fort à parier qu’il fera pression pour qu’elles soient mises au placard le plus souvent possible. Le Morbihannais a aussi avancé l’hypothèse de paris truqués avec les oreillettes. « Je ne veux pas qu’une fois qu’on sera remonté du fond de la vallée du dopage et qu’on aura gagné la bataille du dopage mécanique, le cyclisme soit miné par la corruption et les scandales de paris clandestins.» David Lappartient ne semble pas atteint de paranoïa, plutôt de clairvoyance sur une magouille technologique qui pourrait toucher le cyclisme dans les années à venir. Il prétexte que rien n’empêche technologiquement de parler à un coureur pendant une course. Même si celui-ci doit être en liaison qu’avec son directeur sportif. Le président de l’UCI peut délirer tant qu’il veut à propos des oreillettes. Il semble tout de même bien branché et éclairé sur leur possible déviance autant que François Mitterrand, l’ancien Président de la République française (21 mai 1981 – 17 mai 1995) l’était sur les écoutes de l’Elysée. François, un président câblé !
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#tumentendsouijetecoute
Supprimer les oreillettes à Salzbourg, ça ressemble à enfoncer une porte ouverte… Pas seulement pour les mélomanes habitués à la ville de Mozar et à son festival de musique classique… A vélo, sur le championnat du monde, compte-tenu du circuit proposé, les oreillettes y seraient de toutes façons d’un intérêt très limité !… Un zigoto, pour reprendre le terme employé par le vainqueur de Sallanches, pourrait tancer Nibali ou Quintana, leur dire d’attaquer ou non ?!… Vue la galère proposée, il y a de quoi en douter !… Autant dire décision pipi de chat, rien de vraiment nouveau sous le soleil de Salzbourg …
ça ressemble à de la politique, genre directive sur les travailleurs détachés : applicable… en 2022 !…et après 18 mois !…et sauf dans les transports !…
… Nous pourrons donc continuer à nous endormir en 2018 devant ces malheureux coureurs détachés qui se transportent à l’avant des courses, quitte à se faire sauter oreillettes et ventricules, tout ça pour des cacahuètes…
Quant à avoir des coureurs qui pourraient téléphoner tout en roulant, la question ne va pas révolutionner le monde cycliste, à moins d’être un neuneu ou pas loin, pas besoin de téléphoner pour savoir ce que chacun doit faire … Pour approfondir, il y a malgré tout la possibilité de se pencher sur le cas d’un coureur allemand, dénommé Marcel : sur le Tour de France, non content d’exploiter à plein la tactique de la course à l’oreillette, nous avons vu et revu ce Marcel Kittel aux arrivées, alors que le portable y était formellement interdit !