Manager général de l’équipe Cofidis (2e division) depuis fin octobre, Cédric Vasseur a exposé son projet pour la saison 2018 sur le plateau de nos confrères de Wéo TV ce lundi. L’ancien coureur et consultant nourrie quelques ambitions.
Objectif : victoire d’étape sur le Tour de France
Un mois seulement après sa prise de fonction chez Cofidis, Cédric Vasseur a déjà un plan d’action pour redonner des couleurs à une formation nordiste en perte de vitesse depuis quelques saisons. Le nouveau manager général a profité d’un entretien chez Wéo TV pour donner plus de détails sur les objectifs de la saison à venir. « On pense tous à Paris-Roubaix parce que ça nous concerne directement. L’année prochaine est une année particulière puisque l’étape des pavés du Tour de France va ressembler à un mini Paris-Roubaix, on aura quasiment 22 kilomètres. Ces deux courses nous tiennent à cœur. On a le Grand Prix de Denain qui est un petit peu une nouvelle version, qui va proposer beaucoup de pavés. Les Quatre Jours de Dunkerque pour la région. Les rendez-vous ne manquent pas je pense au Grand Prix de Fourmies en fin de saison, au Grand Prix d’Isbergues donc il y a de quoi faire. Et puis les grands rendez-vous que sont Milan – San Remo et le Tour de France. »
Notre manager général @cedvasseur présente son nouveau projet ! 👌
Découvrez toutes ses déclarations sur le plateau de Wéo ⤵️ pic.twitter.com/acqwCbqdpB— Team COFIDIS (@TeamCOFIDIS) 27 novembre 2017
La Grande Boucle semble être d’ailleurs l’objectif numéro un pour Cédric Vasseur qui souhaite redorer le blason de l’équipe qui n’a pas remporté de victoire d’étape depuis près de 10 ans (Sylvain Chavanel en 2008). L’étape entre Arras et Roubaix (157 km) le 15 juillet et ses secteurs pavés est notamment celle qui l’intéresse le plus, même si l’important reste juste une victoire. « Nous allons être privilégiés parce qu’en habitant dans la région on va pouvoir faire venir des coureurs pour faire une reconnaissance de ces secteurs pavés. Si on devait choisir une étape ce serait celle là qu’on cocherait. Mais le Tour de France est une épreuve tellement difficile qu’on ne va pas faire la fine bouche. L’objectif est de renouer avec la victoire sur le Tour. […] Ça fait neuf ans que Cofidis n’a pas brillé sur les routes du Tour, je pense que c’est assez long. »
Construire un groupe avec « de grands talents »
Pour arriver à ses fins, le manager général pourra s’appuyer sur un groupe avec de l’expérience, mais aussi avec des jeunes en devenir. Un melting-pot qu’il faudra gérer pour obtenir des résultats. « Le potentiel de l’équipe est énorme on a vraiment des coureurs de grand talent. Le gros de mon travail va être d’essayer d’inculquer une certaine dynamique collective qu’on a perdu et qui est essentielle à la performance. On a l’un des meilleurs sprinters du monde en la personne de Nasser Bouhanni. Le champion d’Espagne Jesus Herrada va nous rejoindre pour l’année prochaine. On a donc des éléments primordiaux. On a aussi Christophe Laporte qui est probablement l’un des futurs grand de demain. Mon travail va être essentiellement d’essayer de mettre tous ces coureurs sur la même ligne et puis d’essayer de créer un vrai scénario. »
Cédric Vasseur se veut donc optimiste et croit en ses coureurs. Il va pouvoir tester tout cela dans une semaine avec le retour à l’entraînement. « Je crois que ce qui compte dans un premier temps c’est de créer un certain état d’esprit et de travailler dessus. Essayer d’exploiter le potentiel de chacun dans les meilleures dispositions. On a un premier stage qui va se dérouler du 5 au 13 décembre en Espagne. On va enchaîner sur un deuxième stage en janvier avant le début des compétitions et nous serons prêts fin décembre pour les premières compétitions. »
« Une finalité » de devenir manager général
L’ancien coureur et consultant est aussi revenu sur son choix de devenir manager général. « Pour moi c’est un challenge magnifique, après une carrière de cycliste de 15 ans, après avoir travaillé pour les médias, avoir collaboré avec les grands organisateurs comme ASO. C’était aussi une finalité pour moi, pour certains une évidence. Je crois que quand l’opportunité s’est présentée, il fallait la saisir. » En tout cas ce nouveau challenge ne semble pas effrayer Cédric Vasseur.
Fiche de l’équipe
Pour Cofidis, C.Vasseur semble changer le fusil d’épaule, ne plus s’appuyer sur le seul Nasseur Bouhanni ! Et des têtus chez Vasseur, c’est terminé !… Tous sur la même ligne au départ : c’est tellement évident pour le starter ou le profane mais ça en paraitrait presque révolutionnaire !
Vasseur cite certains noms… Notamment Christophe Laporte … Espérons que Laporte en claque des belles, il est à un moment charnière de sa carrière et il est grand temps que Vasseur lui laisse enfin les clefs !… Et pas question de déroute à Roubaix !… On voit que Vasseur fait le pari de briller à Roubaix, notamment pour l’étape partant d’Arras. Le seul train Bouhanni ne paraissant plus être l’unique choix des voyageurs, bonne chance à C. Vasseur et à son équipe après ce changement d’aiguillage…