Est-ce que dans l’équipe Direct Energie les coureurs dansent au rythme d' »Alexandrie, Alexandra » ? La chanson disco chantée par Claude François et écrite par Étienne Roda-Gil s’est offert une seconde jeunesse dans la bouche de Sylvain Chavanel, heu ! pardon, de Matt Pokora. Ces deux là ont un petit air de ressemblance depuis que le coureur de 38 ans s’est teint les cheveux en blond platine. Certains me diront, tu es fou Fred Lène, ils n’ont rien à voir physiquement, d’autres approuveront et auront l’envie de chanter avec moi ce succès populaire de la chanson française. Je veux bien leur donner rendez-vous sur une course où « La Machine » se sera alignée et à son passage on chantera les paroles à tue-tête, mais il nous manquera un élément essentiel à notre représentation sur le bord de la route.
Sylvain Chavanel en Claude François et avec ses Claudettes
Il est temps que Jean-René Bernaudeau organise un casting pour recruter des « Claudettes ». Il va falloir aussi les rebaptiser en « Chavanettes » et travailler les chorégraphies. Quand tout cela sera parfaitement bien huilé on sera impatient de découvrir la version d' »Alexandrie, Alexandra » à la sortie du bus de l’équipe Direct Energie. À défaut de n’avoir jamais sorti son magazine qu’il aurait baptisé le Chavamag, Sylvain Chavanel pourra enregistrer lui aussi un album de reprises des chansons de Claude François. Si succès assuré, pour celui qui avait dit en début de carrière, « Je suis un attaquant, j’ai envie de provoquer, de mettre le bordel dans le peloton« , quand l’heure de la retraite aura sonné il pourra foutre le dawa sur scène en déchirant sa chemise devant ses groupies en transe qui lui enverront leurs petites culottes, trophées légers et affriolants qu’il n’aura jamais reçu au cours sa carrière de coureur cycliste.
Fiche du coureur
Ha! Ah! Ha! Ah!
Voile sur les filles, barques sur le Nil
Je suis dans ta vie, je suis dans tes bras
Alexandra, Alexandrie
Alexandrie où l’amour danse avec la nuit
J’ai plus d’appétit qu’un barracuda
Je boirai tout le Nil si tu me retiens pas
Je boirai tout le Nil si tu me retiens pas
Alexandrie, Alexandra
Alexandrie où l’amour danse au fond des bras
Ce soir j’ai de la fièvre et toi, tu meurs de froid
Les sirènes du port d’Alexandrie
Chantent encore la même mélodie
La lumière du phare d’Alexandrie
Fait naufrager les papillons de ma jeunesse
Ha! Ah! Ha! Ah!
Voile sur les filles et barques sur le Nil
Je suis dans ta vie, je suis dans tes draps
Alexandra, Alexandrie
Alexandrie où tout commence et tout finit
J’ai plus d’appétit qu’un barracuda
Je te mangerai crue si tu me retiens pas
Je te mangerai crue si tu me retiens pas
Alexandrie, Alexandra
Alexandrie ce soir je danse dans tes draps
Je te mangerai crue si tu me retiens pas
Les sirènes du port d’Alexandrie
Chantent encore la même mélodie
La lumière du phare d’Alexandrie
Fait naufrager les papillons de ma jeunesse
Ha! Ah! Ha! Ah!
Voile sur les filles, barques sur le Nil
Alexandrie, Alexandra
Ce soir j’ai de la fièvre et toi, tu meurs de froid
Ce soir je danse, je danse, je danse dans tes bras
Allez danse! Oui danse!
Danse, danse, danse, danse!
Alexandrie, Alexandra
Ce soir je danse, je danse, je dans dans tes bras
Sylvain Chavanel tenté par la chanson ? L’idée parait quelque peu tiré par les cheveux… Pascal, à la rigueur, reconverti en chanteur, mais lui ?… A moins que J.R. Bernaudeau, encore mal remis de son problème de coquard, et perdant la bonne vue, ne le vise au risque d’en perdre la raison 2018… Qu’Il s’en foute et qu’il soit devenu dada ?… Ce serait surprenant, Bernaudeau n’est pas Breton, c’est un gars de Vendée…
A moins que copain avec Merlin l’enchanteur, et courant sur ses 39 dents, S.Chavanel ne soit attiré par les plateaux… De toutes façons, il va attendre d’avoir 55 pour se lancer… Et alors,les succés sans chaine, tube sur tube, disque d’or, de titane, de carbone !… Qu’il se lance donc animé par la célèbre maxime issue des guerres de Vendée (milliers de spectateurs et autant de morts) : « C’étant né chouan que l’on peut réussir un jour ».
Tout blond chava comme certains coureurs de chez festina jadis au temps pourri ou le vélo a perdu ses couleurs . Difficile de ne pas faire le lien par ces temps troubles rythmé par la zik du dopage .