Dimanche 13 mai se déroulera l’étape 9 du Giro 2018. Entre Pesco Sannita et Gran Sasso d’Italia, les coureurs présents sur cette neuvième étape du 101e Tour d’Italie 2018 devront parcourir 225 kilomètres et franchir trois cols dont une arrivée au sommet. Le Roccaraso (2e catégorie – 8,8 km à 5%) arrivera en premier au kilomètre 108, puis le Calascio (2e catégorie – 13,4 km à 6,1%) et la montée finale (1re catégorie – 25,9 km à 3,3%) s’enchaîneront dans les derniers kilomètres de la journée.
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Parcours et profil de l’étape 8 du Giro 2018
48,1 kilomètres d’ascensions au total. L’étape 9 du Giro 2018 va offrir une sacrée journée aux coureurs. Avec trois cols à franchir et 225 kilomètres entre Pesco Sannita et Gran Sasso d’Italia, les jambes seront lourdes à la fin de la course. La première difficulté de cette neuvième étape du Tour d’Italie 2018 est le Roccaraso (2e catégorie – 8,8 km à 5%) qui se situe à presque mi-parcours. Ensuite une longue descente et un peu de plat avant les deux dernières montées. Le Calascio (2e catégorie – 13,4 km à 6,1%) sera sûrement le théâtre de quelques attaques avec sa rampe constante et sa portion à 10% sur l’avant dernier kilomètre. Ensuite, ça sera le gros morceau avec la l’ascension du Gran Sasso d’Italia (1re catégorie – 25,9 km à 3,3%). Alors oui le pourcentage moyen est très faible car les 21 premiers kilomètres tournent autour des 1%. Mais les 4 derniers seront très difficile avec 8,2% de pente moyenne et une jolie portion de 13%. Avant la journée de repos, les favoris au classement général auront un terrain de jeu qui devrait leur permettre de s’attaquer. Deux sprints intermédiaires sont aussi de la partie à Popoli (km 161) et à Bussi Sul Tirino (km 167).
Les favoris à la victoire de l’étape 9 du Giro 2018
L’étape 9 du Giro 2018 devrait être remportée par un des favoris à la victoire finale. Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), Chris Froome (Sky), Tom Dumoulin (Sunweb), Fabio Aru (UAE-Team Emirates), Miguel Angel Lopez (Astana) pour ne citer qu’eux seront logiquement à l’attaque afin de créer des écarts au classement général.
Depuis le départ de jérusalem, ce giro passe décidément par tous les pires endroits de guerres, de villes ou régions englouties par les laves ou dévastées par les tremblements de terre… Et sur ces derniers points, nous avons le pire !… L’autre jour en Sicile, sur cette étape animée par la belle échappée de Vendrame, la course passait au plus prés de l’œuvre d’Alberto Burri à Gisellina, ce quartier enseveli et que l’artiste recouvrit de ciment blanc, les seules saignées parcourues par les visiteurs y rappelant les anciennes rues … A.Burri est mort cinq ans plus tard, mais il réalisait là un souvenir poignant, une belle conclusion pour une œuvre magnifique… La course arrive ici au Gran Sasso, non loin du point le plus haut de cette chaine des Apennins qui traverse l’Italie du Nord au Sud, à proximité de l’Aquila, la ville et la province dévastées par le tremblement de terre de 2009… La télévision nous montrera sans doute des images de l’Aquila, le lieu de cette terrible tragédie, dans cette région des Abruzzes, non loin du centre, de l’Ombrie, à 120km de Rome…