Ah ! Les joies de la côte ouest, le soleil, des paysages somptueux, l’océan Pacifique et ses courants froids qui forment de jolis tubes pour les surfeurs en quête de la vague parfaite. Le Tour de Californie nous donne chaque jour l’envie de prendre un billet d’avion pour aller enfoncer ses pieds dans le sable doré de la plage de Santa Monica, de Laguna Beach, qui n’a rien à voir avec la voiture ou de Malibu, célèbre pour la série télévisée qui a révélé Pamela Anderson aux yeux du grand public. Daniel Oss, lui, n’est pas siliconé et ne court pas sur une plage avec une bouée de sauvetage à la main. Son truc à lui c’est de pédaler, ça le gonfle à bloc !
Daniel Oss bosse dur sur le Tour de Californie pour son boss
Le coureur excentrique et rock and roll Daniel Hoss (Bora-Hansgrohe) a retrouvé à l’intersaison son ancien coéquipier qu’il avait jadis connu sous les couleurs de la formation Liquigas-Cannondale. Peter Sagan et Daniel Oss sont devenus depuis cette époque des amis. Le Slovaque a imposé dans son équipe ce grand échalas aux cheveux bouclés qui a le rôle de son bras droit sur deux jambes qui ont pour passion de mouliner dans un dévouement sans borne. La 13e édition du Tour de Californie les réunit pour tirer le meilleur l’un de l’autre, enfin presque, car ils ne sont pas non plus sur Paris-Roubaix qui les a secoués comme des bouteilles d’Orangina qui ont bien tapé dans le dur !
Peter Sagan a un équipier de luxe qui l’aide à réaliser ses rêves
Le triple champion du monde sur route a provoqué sa chance relativement tôt quand il est passé professionnel. Malgré une attente un peu longue pour obtenir la consécration, son premier sacre au mondial à Richmond a été l’élément déclencheur qui l’a propulsé au rang de star du peloton. De victoires prestigieuses en triomphes à l’envergure moins imposante, tout réussi à Peter Sagan et il lui reste de belles années pour que son palmarès prenne une dimension hors-norme. Daniel Oss est là pour cela, se mettre à la plage aussi souvent que possible pour l’aider à réaliser ses rêves. La gloire est déjà assurée et la motivation des deux hommes est intacte. Un luxe de dévotion et d’abnégation au service d’un océan de succès.
Il est bien question d’image avec la planche et non de dimanche avec la plage ?