La dernière saison écoulée restera comme un moment fort depuis la création de l’équipe FDJ (appelé désormais Groupama-FDJ) à la fin des années 90. Sur de nombreuses courses de très haut niveau, la formation française a largement prouvé qu’elle pouvait lutter avec les meilleurs mondiaux et même réussir à battre tout le monde. Un collectif à la hauteur des objectifs fixés.
Arnaud Démare, homme fort de Groupama-FDJ
Au démarrage de cette saison, les attentes étaient importantes autour de Groupama-FDJ mais surtout auprès de Thibaut Pinot et Arnaud Démare. Principaux leaders de cet effectif, ils avaient différents objectifs à relever. S’ils n’ont pas tous été atteints, ils ressortent incontestablement grandis de ces derniers mois de compétition. Vainqueur dans des épreuves de prestige, ils ont assurément leur place parmi l’élite du cyclisme mondial.
Arnaud Démare s’est particulièrement distingué dans l’Hexagone. En mars dernier, le sprinteur français s’était imposé à l’occasion de la première étape de Paris-Nice. De quoi ajouter pour lui une très belle ligne à son palmarès dans la première partie de la saison 2018. Ensuite, il a fallu attendre un peu pour regoûter au succès. Les honneurs de la première place sont revenus sur la dernière étape, la neuvième du Tour de Suisse. Un joli prémisse de ce qui allait se dérouler un mois plus tard avec une victoire obtenue du côté de Pau sur le Tour de France. Comme l’année précédente, l’ancien vainqueur de Milan-San Remo n’est pas reparti bredouille de la Grande Boucle. Une véritable performance à souligner sachant la concurrence existante dans ce Grand Tour.
Mais ce bel été ne s’est pas arrêté là car seulement quelques semaines plus tard, Démare a été l’auteur d’une incroyable performance au Tour du Poitou-Charentes. Vainqueur de l’intégralité des étapes, il a réalisé un grand chelem inédit. Un vrai coup de force alors que cette épreuve comportait un contre-la-montre individuel, ce qui lui a permis de remporter au passage le classement général final.
Thibaut Pinot, une année charnière dans sa carrière
Autre homme fort de Groupama-FDJ, Thibaut Pinot est lui vraiment passé par tous les sentiments cette année. D’abord, la déception, l’amertume, le sentiment d’échec a prédominé avec son abandon intervenu du côté du Tour d’Italie. Lors de ce Grand Tour alors que tout semblait bien parti pour finir sur le podium, tout s’est écroulé à l’avant-dernier jour. Tous ses espoirs de finir un Giro quasiment parfait à la 3e place sont partis en quelques minutes après une terrible défaillance. D’autant plus décevant qu’avant le Grand Départ, il s’était distingué en remportant le Tour des Alpes, une course par étapes de cinq jours.
Sa saison a pris assurément un autre tournant à partir du mois d’août. Pour son retour après une assez longue coupure sur le Tour de Pologne, le Français va terminer à une satisfaisante troisième place au général. Un beau signal de ce qui va se passer quelques semaines plus tard. A l’occasion de la Vuelta, le leader de Groupama-FDJ va se montrer à la hauteur du rendez-vous en remportant deux étapes et non des moindres. Il s’est imposé en solitaire aux Lacs de Covadonga, arrivée mythique et à Andorre en battant au passage Simon Yates futur vainqueur de l’épreuve. Ce Grand Tour lui a permis de passer un cap et cela va se confirmer sur la dernière partie de saison.
En Italie durant le mois d’octobre, Thibaut Pinot va entrer dans une autre dimension. Vainqueur de Milan-Turin, sa première grande classique au palmarès, il va faire encore mieux en s’offrant son premier Monument. Impérial sur le Tour de Lombardie, le Franc-Comtois est allé s’imposer en solitaire après avoir livré un splendide duel face à Vincenzo Nibali dont il est sorti vainqueur. Le genre de course, de journée qui donne à un coureur une nouvelle réputation. Avec cet immense succès, il est seulement devenu le 2e coureur tricolore du 21e siècle à accrocher un Monument après… Arnaud Démare, son coéquipier chez Groupama-FDJ.
Un collectif compétitif et plein d’espoirs
Outre Démare et Pinot, ses deux leaders, Groupama-FDJ a pu compter à la fois sur des coureurs d’expérience qui se sont montrés à leur avantage tout comme des jeunes en pleine progression. Obtenant le titre de champion de France, Anthony Roux a atteint le graal national à 30 ans passé. une belle preuve de persévérance pour ce coureur souvent placé mais pas souvent vainqueur et qui a été plus d’une fois dans la peau de l’équipier de luxe. Il va rester six mois au Lorrain pour briller avec sa tunique bleu-blanc-rouge avant de devoir la céder. Un maillot prestigieux que pourrait bien viser à l’avenir Marc Sarreau, qui a indéniablement franchi le niveau supérieur lors de ces derniers mois. Vainqueur cinq fois entre février et mai, le Français a affiché ses progrès dans le sprint. De là à prendre la même voie qu’un certain Arnaud Démare, cela demande confirmation.
Continuer à progresser va être aussi le but poursuivi par Valentin Madouas, qui a déjà montré toute l’étendue de son talent pour sa première année professionnelle. Très souvent placé dans les manches de Coupe de France et affichant un tempérament offensif, sa persévérance a payé lors de Paris-Bourges en octobre dernier. Sur cette classique, il a décroché sa première victoire. Peut-être la première d’une longue série qui ne fait que commencer pour le jeune coureur de 22 ans. En conservant tous ses éléments, un avenir radieux s’annonce pour Groupama-FDJ. Si 2018 a été un très bon cru, 2019 pourrait être encore meilleur. A suivre.
C’est une blague..?mdr
Demare , une quiche……
Faut arrêter avec cette équipe,
Pinot s’il avait bernaudeau comme patron aurait de biens meilleurs résultats.. .
Mais avec oui oui ,ou plutôt foufou, risque pas d’aller plus loin.
Thibaut, barre toi , tu vaux mieux que ça …
Laisse les nazes avec les nazes.