Alors que le stage d’intersaison avec Bahrain-Merida va démarrer dans quelques jours, Vincenzo Nibali reste encore indécis sur ses objectifs. Le champion italien ne sait pas encore quel Grand Tour entre le Giro et le Tour sera prioritaire. Mais il pourrait aussi bien viser le doublé.
Vincenzo Nibali n’écarte pas l’idée de participer au Tour d’Italie et de France en 2019
Que faire en 2019 ? C’est la question que se pose actuellement un grand nombre de coureurs. La période actuelle est indispensable pour concocter un programme de courses adaptés avec des objectifs définis. En ce qui concerne Vincenzo Nibali, cela reste encore floue et aucun choix définitif n’a été officialisé de sa part ou de son équipe Bahrain-Merida. Après avoir connu une année frustrante au niveau des Grands Tours, le requin de Messine hésite quelle course de trois semaines privilégier dans l’année à venir. Entre le Giro et le Tour, il ne sait toujours pas quoi faire. Faute de pouvoir trancher, participer aux deux s’avance aussi comme une possibilité d’après ses déclarations publiées dans la Gazzetta Dello Sport.
« Souvent j’essaye d’alterner les Grands Tours mais cette année, j’étais en forme sur le Tour et ma course a été soudainement interrompu. J’aime vraiment les deux parcours. Le choix pour 2019 ne sera vraiment pas facile. Il n’est d’ailleurs pas exclu que je fasse les deux. »
La dernière fois que Vincenzo Nibali a tenté le Giro et le Tour c’était en 2016. Cette année-là, l’Italien remportait pour la deuxième fois de sa carrière son Grand Tour disputé à domicile. Puis, il avait pris part à la Grande Boucle dans le but de peaufiner sa forme pour la course en ligne des JO de Rio. En lice jusque dans les derniers kilomètres pour décrocher la médaille d’or, une chute avait ruiné tous ses espoirs. C’est d’ailleurs le même destin connu par le transalpin lors du Tour de France 2018 avec un abandon qui est intervenu dans l’ascension de l’Alpe d’Huez. Cette mésaventure lui donne l’envie de ne pas rester là-dessus sur la plus grande épreuve cycliste au monde. A 34 ans, le temps presse a priori mais visiblement la retraite n’est pas du tout à l’esprit pour le moment.
« L’horizon que je me donne c’est encore deux ans après 2019 mais je ne veux pas être catégorique. Peut-être que je continuerai jusqu’à 40 ans, peut-être que je serai fatigué avant… Dans deux ans, peut-être que je déciderai de me concentrer uniquement sur les classiques. Les classiques donnent des émotions incroyables car tout est concentré en quelques kilomètres, en quelques heures de course mais pour l’instant je me sens toujours comme un coureur de courses à étapes. »