Discret sur la majeure partie de ce Tro Bro Leon, Andrea Vendrame (Androni Giocattoli – Sidermec) s’est dévoilé au meilleur des moments pour aller empocher l’Enfer de l’Ouest. Au sprint, l’Italien est venu à bout d’un groupe d’une dizaine de coureurs. Baptiste Planckeart (Wallonie Bruxelles) et Emil Vinjebo (Riwal Readynez Cycling Team) ont complété le podium.
Il se rappellera longtemps de ce week-end de Pâques passé en Bretagne ! Après avoir terminé à la deuxième place samedi du Tour du Finistère seulement battu par Julien Simon, Andrea Vendrame ne s’est fait devancer par personne lors du Tro Bro Leon. Son sprint a clairement fait la différence, c’est dans les derniers mètres que son succès s’est dessiné. Avant, l’Italien a su rester caché mais en restant toujours dans le coup et en n’étant jamais vraiment trop distancé.
Le premier prétendant à la victoire qui s’est dévoilé a été Damien Gaudin (Team Total Direct Energie). A 35 kilomètres environ de l’arrivée, le Français a accéléré et n’a pas mis beaucoup de temps pour rejoindre l’échappée partie plus tôt dans la journée. Puis, il a réussi à les distancer tous mis à part Emil Vinjebo, qui va réussir à lutter avec les meilleurs jusqu’au bout en prenant la troisième place.
Ensuite, un regroupement s’est fait en tête de course avant que Frederik Backaert (Wanty – Gobert Cycling Team) ne décide d’attaquer. Faisant beaucoup de mal à ses adversaires, le Belge a seulement été accompagné d’Alo Jakin (St Michel – Auber93) en abordant les quinze derniers kilomètres. Ce duo n’arrivera tout de même pas à conserver un avantage sur ses plus proches poursuivants. Une jonction s’est produite dans les derniers kilomètres entre une dizaine de coureurs. Il était alors acté que la victoire allait revenir à l’un d’entre eux.
Une issue surprenante
Avec la présence de Marc Sarreau dans ce groupe, cela semblait bien parti pour le Français d’autant plus que le Français était en tête à 500 mètres de la ligne d’arrivée. Suivant une attaque de Backaert quelques secondes auparavant, le leader de la Coupe de France était en position idéale, mais le groupe de poursuivants est revenu très fort et les a débordé. A commencer par Baptiste Planckaert très fort sur ce sprint en faux-plat montant dans Lannilis. Mais le Belge second du petit Paris-Roubaix est tombé comme les autres sur un os nommé Vendrame, qui a passé tout le monde en revue. Et s’offrant du même coup le deuxième succès de sa carrière, dix jours seulement après le premier sur la dernière étape du Circuit de la Sarthe. Ce mois d’avril en France a fait définitivement passer le coureur d’Androni Giocattoli – Sidermec à un statut supérieur.
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Les fdj ont couru comme des billes. ..
encore une fois courir pour un sprinter n’a aucun intérêt. ….cette équipe sans oreillettes ne gagnerait pas une course.
Bravo à Vendrame, un coureur que beaucoup ont semblé découvrir après le passage de la ligne. En fait, aucune surprise ici, victoire assez logique de ce coureur assez singulier par la sobriété de sa conduite de course, une manière de courir placé et au millimètre qui ne peut que plaire au connaisseur et l’inciter à toujours suivre du coin de l’œil le placement du coureur . Et il y eut à l’inverse cette course incompréhensible des Groupama dans le derniers tours, Delage qui ramène le groupe avec Calmejane ou le futur vainqueur Vendrame sur le petit groupe avec son sprinteur Sarreau en position assez idéale à l’avant… Là où il n’y avait qu’à attendre et à coiffer son monde sur le poteau… ou au moins être sur le podium… De quoi presque relancer une carrière… Dommage !