Sur une septième étape du Tour d’Italie disputée à un rythme effréné, Pello Bilbao (Astana Pro Team) a conclu victorieusement sa journée passée à l’avant. Cinq secondes derrière, Tony Gallopin (AG2R La Mondiale) est allé prendre la deuxième place juste devant Davide Formolo (Bora-Hansgrohe). Malmené mais terminant dans le groupe des favoris, Valerio Conti (UAE Team Emirates) est toujours en tête du général.
Cette journée va assurément marquer les organismes. Pas la plus difficile de cette édition sur le papier, elle aura tenu toutes ses promesses. De bout en bout, les coureurs auront été en prise et quel que soit les échelons. Seul un homme en forme et suffisamment fort pouvait alors prétendre s’imposer. C’est Pello Bilbao qui est parvenu à franchir en premier la ligne d’arrivée après avoir passé une bonne partie de la journée aux avants-postes. C’est son premiers succès obtenu dans un Grand Tour.
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Une journée favorable aux attaquants
Dès l’entame de cette étape, c’est parti fort et ça n’a pas débranché. Plusieurs coups ont tenté de partir, mais c’est finalement un groupe formé par douze coureurs qui a réussi à s’échapper. Dans celui-ci du lourd avec Tony Gallopin (AG2R La Mondiale), Davide Formolo (Bora-Hansgrohe), Pello Bilbao (Astana Pro Team) ou encore Thomas De Gendt (Lotto Soudal). Si le Belge a été décroché durant l’étape, les autres ont lutté jusqu’au bout pour la victoire. Dans un final tactique mais qui s’est joué aussi à la jambe, l’Espagnol a été le plus tranchant en attaquant un peu avant la flamme rouge. Il va résister au retour des poursuivants jusqu’au bout et même s’imposer avec une certaine marge de cinq secondes sur Gallopin et Formolo.
Derrière le peloton n’a pas chômé, et c’est le moins que l’on puisse dire notamment pour l’équipe UAE Team Emirates avec Valerio Conti dans ses rangs. Dans la défense du maillot rose, elle a été malmené toute la journée avant d’avoir du soutien de d’autres formations dans le final, qui ont tenté de revenir sur l’échappée. Mais cela n’a pas suffi. Arrivé plus d’une minute après Bilbao, c’est un groupe composé de l’ensemble des favoris ou outsiders au général qui a terminé ensemble. Du coup, pas de changement notable à signaler au classement général, mis à part le fait que Rojas (Team Movistar) a grimpé au deuxième rang mais à distance respectable de Conti. L’Italien vivra une deuxième journée en rose demain à l’occasion de la huitième étape longue de 235 kilomètres et pouvant convenir autant aux baroudeurs qu’aux sprinteurs.
Androni Giocattoli z dwoma zawodnikami w pierwszej dziesiątce siódmego etapu #Giro – tegoroczna edycja to znakomity wyścig w ich wykonaniu. pic.twitter.com/Wi6maTKbpc
— Olek Sieradzki (@oleksieradz) May 17, 2019
Au général Rojas remonte à la 2ème place mais Valerio Conti conserve une belle avance avant le chrono. #Giro pic.twitter.com/rIyBdTDDTI
— Le Gruppetto (@LeGruppetto) May 17, 2019
Ah oui alors ! Pour cette étape accidentée, qui ne possédait pas de scénario vréétabli, ça a pissé à fond dès le départ ! Bataille acharnée entre échappés et peloton et victoire de Bilbao, l’enfant de Guernica, parti au pied de la dernière bosse à L’Aquila. C’est là qu’il a attaqué, Gallofin pinassant avec Forfolo, l’homme le plus mort du groupe. Masnada hier, Formolo ou Bilbao aujourd’hui, autant de forts bons seconds couteaux qui pourraient ambitionner une bonne place au général à Vérone.