En charge depuis plus deux ans de la lutte contre la fraude technologique à l’UCI, Jean-Christophe Péraud n’assure plus cette mission. Le deuxième du Tour de France 2014 l’a annoncé au journal L’Equipe.
Jean-Christophe Péraud ne travaille plus pour l’UCI. L’organisation mondiale du cyclisme, qui avait confié à l’ex-coureur d’AG2R La Mondiale, le poste de manager matériel et lutte contre la fraude technologique a mis fin à cette collaboration. Pour le Français, le sentiment est partagé à l’issue de sa mission. « Étais-je arrivé au bout de ma mission ? Oui et non. Oui à titre personnel parce que j’ai conscience qu’il n’y a pas de fraudeur au plus haut niveau de compétition. Et non parce que l’UCI n’a pas réussi à garantir au grand public que cette fraude n’existait pas.»
L’intention de rester dans le cyclisme pour Jean-Christophe Péraud
Au moment de sa prise de fonction, voici comment Jean-Christophe Péraud exprimait sa fierté. « Le défi que j’ai reçu aujourd’hui répond parfaitement à mon souhait. J’investirai toute mon énergie, toute ma connaissance et mon expertise en ingénierie et en cyclisme dans ce rôle. » Désormais, il veut se diriger vers le domaine de la performance. « J’ai beaucoup appris à l’UCI mais je souhaite me recentrer du côté des athlètes. J’aimerais travailler sur l’optimisation de la performance dans une équipe cycliste.»
Sans doute J.C.Péraud sait-il que s’il travaille au sein d’une équipe, il lui sera tout aussi difficile de « garantir au grand public que la fraude n’existe pas », qu’elle soit technologique ou autre… En tous cas quelques équipes actuelles lui sont totalement déconseillés, à la seule connaissance des noms des managers… Mais il est bien loin le grand manège, ménage, prévu dans les premiers discours d’investiture de Lappartient à l’UCI… c’est de la politique; un peu comme les premiers jours de Castrex, homme providentiel pour la France et pour Macon.